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Technicien « Des parcelles divisées offrent des habitats favorables aux perdrix »

Jean-Michel Lafon, fédération des chasseurs du Cher

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«L’effet lisière est très important dans la préservation des perdrix, car elles nichent dans la bordure des parcelles. Plus on multiplie les cultures, plus on divise les parcelles, et plus on leur offre des habitats favorables. Les bandes enherbées sont également déterminantes dans l’apport de nourriture, car les quinze premiers jours qui suivent leur éclosion, les poussins de perdrix se nourrissent exclusivement d’insectes. Ces abris profitent également aux alouettes et aux passereaux. Si l’on veut préserver ce petit gibier, il est impératif de réguler les prédateurs. Le renard, très présent dans le Cher, est à l’origine de la moitié des mortalités par prédation sur la perdrix. D’un point de vue général, toutes les terres qui ne sont pas retournées profitent à la biodiversité. Une haie arbustive de plus de dix ans, comme celle de Pierre Lichon, avec des baies l’hiver est un formidable réservoir de nourriture pour les oiseaux et ne demande aucun entretien.

Sur l’ensemble du département du Cher, la population de perdrix est en baisse. Néanmoins, partout où les gestionnaires de territoires s’occupent de sa préservation, les résultats sont là. En aménageant 2 % de la surface, on arrive à préserver le petit gibier, sans impacter le bilan économique de l’exploitation. »

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