L’OFB visé par des syndicats agricoles à Toulouse
Une cinquantaine d’agriculteurs de la FDSEA et Jeunes Agriculteurs (JA) ont manifesté dimanche soir à Toulouse devant le siège régional de l’Office français de la biodiversité (OFB). La veille, le samedi 18 janvier, c’est Coordination rurale (CR) qui était passée à l’action, dans le contexte des élections en cours dans les chambres d’agriculture.
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Les deux manifestations syndicales visaient à protester contre les propos d’un agent de l’OFB sur France Inter, qui avait lancé quelques jours plus tôt : « On a le sentiment que ce que veulent les agriculteurs, c’est ne plus nous voir dans leurs exploitations. C’est du même ordre que si les dealers demandaient aux policiers de ne plus venir dans les cités. »
Chacun de son côté
Initialement prévu également dimanche soir, le rassemblement de la Coordination rurale a été avancé à samedi après un refus des JA31 de joindre les deux mobilisations, a expliqué à l’AFP le président de la Coordination rurale Occitanie, Lionel Candelon. « On a proposé de faire les choses ensemble, ils ont pas voulu, ils se démerdent », a-t-il expliqué.
« On a été devancés […] c’est ce que je regrette un peu dans le syndicalisme actuel, a par ailleurs indiqué Tony Cal, des JA31. C’est dommage. » Dans un bis repetita cocasse, les deux rassemblements prévoyaient de déverser de la farine, poudre blanche évoquant de la cocaïne afin de dénoncer la comparaison avec les dealers, et de souder le portail de l’OFB.
Les agriculteurs FDSEA et JA, membres des sections haut-garonnaises, étaient environ une cinquantaine dimanche soir, habillés de noir et portant masques et casquettes, a constaté un photographe de l’AFP. La veille, la Coordination rurale avait réuni une trentaine de représentants, selon le quotidien local La Dépêche du Midi.
L’OFB compte plus de 3 000 agents, dont 1 700 inspecteurs de l’environnement sur le terrain. Les relations avec le monde agricole se sont envenimées depuis la crise qui a secoué la profession l’an dernier, certains se plaignant de contrôles jugés intimidants.
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