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La montée en puissance des graines sans gluten

Avec sa nouvelle usine Perles d’Anjou, la CAPL va pouvoir accompagner le développement des productions et intervenir en prestation de services.

La Coopérative agricole du Pays de Loire (CAPL) a investi 16,3 millions d’euros dans une usine de graines sans gluten. Cinq cents agriculteurs sont directement concernés.

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Le 19 septembre, devant plus de 400 invités, la Coopérative agricole du Pays de Loire (CAPL) a inauguré l’usine Perles d’Anjou, à Longué-Jumelles, dans l’est du Maine-et-Loire. Affecté aux graines sans gluten, issues de l’agriculture conventionnelle ou bio, cet outil coopératif est unique en France. Il permet de réceptionner, trier, stocker et conditionner jusqu’à 25 000 tonnes par an de graines destinées à l’alimentation humaine. « En répondant aux exigences de qualité forte du monde agroalimentaire », a souligné Christian Blet, agriculteur à Courchamps et président de la coopérative depuis deux ans. L’usine a démarré son activité à la fin de juin avec une première ligne de triage, en flux pneumatique. Elle intègre une petite dizaine de machines : du nettoyeur-séparateur en passant par un trieur optique et une décortiqueuse. Une deuxième ligne, actuellement sur le site CAPL de Brissac-Quincé, sera installée d’ici mai 2025.

De 7 000 à 8 000 ha contractualisés

En projet depuis 2019, Perles d’Anjou représente un investissement de 16,3 millions d’euros. Il a été porté par la CAPL et ses partenaires à hauteur de 54 %. Le volet immobilier (46 %) a été pris en charge par la société d’économie mixte (SEM) Alter’Eco qui regroupe différentes collectivités locales. « L’usine ouvre des perspectives de développement sur un marché qui progresse de 4 % par an depuis cinq ans », rappelle Sébastien Beauvaller, directeur du service des céréales. Au sein de la coopérative, un tiers des 1 487 apporteurs de céréales produisent des graines sans gluten : chia, lentilles, lin, millet, œillette, pois chiche, quinoa, sarrasin et sorgho blanc. « Nous avons neuf espèces en production, ce qui représente 7 000 à 8 000 ha contractualisés chaque année pour une production totale de 10 000 à 12 000 tonnes. D’autres espèces sont par ailleurs à l’essai. »

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