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« Plusieurs facteurs tendent le marché du veau laitier »

Plusieurs éléments créent de la tension sur le marché des veaux laitiers.

Le prix des veaux laitiers à l’entrée des ateliers d’engraissement a augmenté de 10 euros sur les quinze premiers jours d’avril, selon Olivier van Ingelgem, secrétaire général du syndicat de la vitellerie française.

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« De nombreux éléments créent de la tension sur le marché du petit veau, observe Olivier van Ingelgem, secrétaire général du syndicat de la vitellerie française. Actuellement, l’offre suit sa baisse saisonnière habituelle. Il n’y a pas de surprise pour les intégrateurs, même si les besoins de veaux gras pour septembre pèsent maintenant en raison des six mois d’engraissement. »

Les prix « ont dépassé leur niveau de l’année dernière »

« Ce déphasage entre les sorties de jeunes veaux et les besoins est particulièrement difficile à gérer cette année. Les prix augmentent fortement, ils ont dépassé leur niveau de l’année dernière. Le prix rendu étable, qui prend en compte les charges des intégrateurs, a augmenté de 10 euros sur les quinze premiers jours d’avril, voire davantage sur certains marchés. »

« Bien que cette tendance soit habituelle, elle semble être plus aiguë en 2024, souligne Olivier van Ingelgem. À cela s’ajoute une concurrence très forte des Espagnols, très présents à l’achat. Habituellement, leurs besoins sont orientés vers des animaux plus lourds. Les intégrateurs français ont le ressenti que cette demande espagnole concerne davantage les veaux légers, ce qui rend les tensions plus fortes. »

« De nombreux éléments créent de la tension sur le marché du petit veau », observe Olivier van Ingelgem, secrétaire général du syndicat de la vitellerie française. (©  Olivier van Ingelgem)

« Et puisque les importations en provenance de l’Irlande sont restreintes en raison de la loi sur la santé animale, les fournisseurs pour compenser l’offre faible sont limités à la Belgique et à l’Allemagne. Bien que les intégrateurs français soient de plus en plus flexibles et s’adaptent, il est difficile de prévoir les aléas du marché d’ici à septembre. Les problèmes sanitaires peuvent impacter les échanges, que ce soit pour la MHE (maladie hémorragique épizootique) comme pour la FCO (fièvre catarrhale ovine). Ces maladies ont perturbé fortement les marchés. »

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