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L’envolée des abattages de volailles se confirme en février

Les abattages de canards gras ont doublé en nombre de têtes entre février 2023 et février 2024.

En février 2024, les abattages français de volailles progressent de 19 % par rapport à un mois de février 2023 fortement marqué par la crise d’influenza aviaire.

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En février 2024, les abattages de volailles de chair se redressent de 19 % en têtes sur un an, après une hausse de 14,4 % en janvier, constate Agreste, le service de la statistique du ministère, dans sa note d’Infos rapides publiée le 5 avril 2024. Cette envolée s’explique par un mois de février 2023 fortement marqué par la crise sanitaire de l’influenza aviaire.

+15,8 % pour les abattages de poulets

À 72,9 millions de volailles abattues en février 2024, l’activité augmente pour toutes les espèces. La filière des canards gras connaît notamment une envolée spectaculaire, avec deux fois plus de têtes sur un an et une hausse de 24,3 % par rapport à la moyenne de 2019 à 2023. Les abattages de poulets dépassent, quant à eux, de 15,8 % leur niveau de l’année dernière et de 4,7 % la moyenne quinquennale.

Déjà en léger repli depuis le dernier trimestre de 2023, le prix à la production des volailles se replie plus nettement en février, de –4,2 % par rapport à janvier et de –6 % sur un an. En janvier, les mises en place de la totalité des poussins continuent de progresser. Dans le détail, les mises en place augmentent de 8,5 % sur un an pour les poulets, de 12,1 % pour les dindes et de 15,5 % pour les pintades.

Malgré l’apparition de nouveaux foyers de grippe aviaire en élevages à la fin de novembre, celles de canetons explosent en janvier, avec +70,8 % en glissement annuel, après +80,9 % en décembre 2023. « La propagation du virus reste faible en élevages : 10 foyers déclarés en France au 10 mars 2024. Un programme de vaccination est déployé en France depuis octobre 2023 », rapporte Agreste.

La consommation suit la tendance

Dans un contexte de hausse des abattages, la consommation de viandes de volailles bondit de 12,9 % entre janvier 2023 et janvier 2024. Elle dépasse de 14,5 % le niveau moyen des cinq dernières années et profite à toutes les espèces : +16,5 % pour le poulet, +14,5 % pour le canard et +5,5 % pour la dinde.

Sur la même période, les volumes de viandes de volailles échangés sont également en hausse. Les exportations augmentent de 11,5 % sur un an, tirées par celles de poulet (+12,7 %) et de 3 % pour les importations. Résultat, le déficit extérieur se réduit légèrement en janvier pour s’établir à –39,6 milliers de tec (tonnes-équivalent carcasse) pour l’ensemble des viandes de volailles (contre –41 milliers de tec en 2022).

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