Les abattages de volailles remontent la pente en novembre
En novembre 2023, les abattages totaux de volailles de chair se redressent en têtes, tirés par ceux de poulets et de canards. Dans le même temps, les prix à la production des volailles et des œufs restent élevés.
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En novembre 2023, les abattages de volailles de chair progressent de 2,1 % en têtes sur un an, rapporte Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans sa note d’Infos rapides publiée le 12 janvier 2024. Malgré ce rebond, l’activité reste en retrait de 3,5 % par rapport à la moyenne de 2018 à 2022.
Poulets et canards tirent l’activité à la hausse
Avec près de 72 millions de volailles abattues en novembre, l’activité se redresse pour toutes les espèces, à l’exception des pintades (–11,7 % sur un an). Dans le détail, les abattages augmentent de 1 % pour les poulets, 13,3 % pour les canards à rôtir, 22,8 % pour les canards à gaver et de 17,8 % pour les poules de réforme. Les abattages de dindes sont, quant à eux, relativement stables sur un an (–0,1 %).
Contraction des prix à la production
Sur la même période, le prix à la production des volailles chute de 8,4 % en glissement annuel, tout en restant supérieur de 13,3 % à la moyenne quinquennale. Le prix de l’aliment pour volailles se replie, quant à lui, de 10,3 % par rapport à 2022, « dans le contexte de détente générale des cours de matières premières, indique Agreste. Il demeure supérieur de 16,7 % à la moyenne sur cinq ans ».
En octobre 2023, les mises en place de canetons rebondissent de 34,6 % sur un an, après les vagues successives de grippes aviaires de 2022. Elles dépassent ainsi de 2,2 % les niveaux moyens de ces cinq dernières années. En parallèle, les mises en place des autres espèces reculent, notamment celles de pintades (–13,2 % sur un an) et de dindes (–12,7 %).
Progression de la consommation
La consommation de viandes de volailles augmente de 1 % entre octobre 2022 et octobre 2023. Cette légère hausse est tirée par les viandes de canard (+10,8 %) et de dinde (+4,5 %). Dans le même temps, les volumes échangés se redressent en glissement annuel, avec +13 % pour les exportations et +3,6 % pour les importations. Le déficit extérieur se réduit ainsi pour s’établir à –31,7 milliers de tec (tonnes-équivalent carcasse) pour l’ensemble des viandes (contre –34 milliers de tec en 2022).
Production d’œufs en recul
En décembre 2023, « la production d’œufs de consommation s’établirait à 1,2 milliard d’unités, soit un repli de 3,1 % sur un an », observe Agreste. Elle serait ainsi en léger recul en cumul sur l’année (–5 %). Le prix à la production des œufs poursuit redressement entre novembre 2022 et novembre 2023. « Il est nettement supérieur au prix moyen de 2018 à 2022 (+49,4 %), tout en restant en deçà du niveau de 2022 (–11,2 %) », note Agreste.
En parallèle, le prix de l’aliment pour volailles continue de se replier : –14,2 % sur un an. Il demeure toutefois supérieur de 14,3 % au prix moyen sur cinq ans. Enfin, les mises en place de poulettes de ponte augmentent de 13,2 % entre octobre 2022 et octobre 2023.
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