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La production française de poulet rebondit

Les abattages français de poulets continuent de retrouver des couleurs, après une année 2022 marquée par la grippe aviaire.

Les abattages français de poulets continuent de retrouver des couleurs, après une année 2022 marquée par l’influenza aviaire hautement pathogène.

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C’est une nouvelle encourageante. En septembre 2023, « avec la forte progression des abattages de poulets de chair ces derniers mois, en cumul sur 12 mois, la hausse dépasse les 2 % ». C’est l’Anvol, l’interprofession de la volaille de chair, qui le calcule dans une note de conjoncture publiée le 4 décembre 2023.

Des mises en place qui progressent

Les mises en place hebdomadaires réalisées en octobre dernier confirment cette dynamique. Elles s’élevaient à 11,2 millions de têtes, progressant de 3 % sur un mois, et de 0,4 % par rapport à octobre 2022. Dans le détail, 8,3 millions de poulets standards ont été mis en place chaque semaine, et 2,9 millions de poulets différenciés (à croissance plus lente).

En parallèle, l’appétit des Français reste soutenu. D’après les données du panel Kantar, en septembre 2023, les achats de poulet en grandes et moyennes surfaces ont bondi de 7,3 % en cumul sur 12 mois, et de 2,2 % par rapport à septembre 2022.

Selon le service de la statistique du ministère de l’Agriculture (Agreste), en septembre dernier, la consommation par bilan (1) a progressé de 2,9 % sur un an.

Commerce toujours à la peine

Néanmoins, « l’import est le principal bénéficiaire de la hausse de la consommation », estime Anvol. En témoignent des stocks de poulet français qui s’accumulent (lire l’encadré ci-dessous).

De janvier à septembre 2023, les importations de viandes et préparations de poulet en France ont progressé de 2,9 % en volume, et de 9,5 % en valeur.

« Néanmoins, pour le quatrième mois consécutif, les importations totales de viandes et préparations de poulet ont reculé, la baisse étant de 0,8 % en volume en septembre 2023 », note FranceAgriMer.

Du côté des exportations, toujours sur les neuf premiers mois de 2023, la baisse est marquée en volume : — 15,5 %. « Le recul reste plus accentué vers l’Union européenne (- 21 %), notamment vers les Pays-Bas et l’Allemagne, que vers les pays tiers (-6 %). »

(1) Abattages + importations de viande – exportations.

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