Conjoncture les abattages d’agneaux ont chuté en avril
Avec des fêtes de Pâques plus précoces cette année, les abattages d’agneaux ont reculé entre avril 2022 et avril 2023. Le cours de l’agneau est resté soutenu et les importations de viande ovine ont progressé.
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En avril 2023, les abattages d’agneaux étaient nettement inférieurs à leur niveau de l’an dernier pour la même période. Ils accusent un repli de 21,6 % en têtes. « La date de Pâques, située cette année au début d'avril (contre la mi-avril en 2022), explique cette baisse », commente Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture dans sa note d’Infos rapides diffusée le 31 mai 2023. Les abattages d’ovins de réforme ont eux aussi reculé : ils ont chuté de 6,8 % en glissement annuel. Du côté des prix, la cotation de l’agneau a atteint 8,50 €/kg en avril, soit 44 centimes de plus qu’en 2022 et 1,50 euro de plus que sa moyenne quinquennale.
Des importations qui bondissent
En mars 2023, les importations d’ovins vivants ont bondi de 62,2 % sur un an, atteignant presque 19 000 têtes contre 11 650 l’an dernier. Selon le ministère, les abattoirs complètent ainsi l’offre d’ovins disponibles dans les exploitations. Dans le même temps, les exportations ont dépassé de 37,1 % leur niveau de 2022 : 38 509 têtes en mars 2023 contre 28 082 en 2022. En cumul sur les trois premiers mois de l’année, elles ont atteint 129 029 têtes, soit 28 000 de plus que l’an dernier.
Les importations de viande ovine destinée au marché français ont progressé de 15,7 % en glissement annuel. Ces dernières sont « portées par l’augmentation des achats en provenance de nos principaux fournisseurs, excepté l’Espagne ». La consommation de viande ovine a reculé de 9,4 % sur un an.
Quant au prix de l’aliment pour ovins, il a continué d’augmenter. Il a dépassé de 14,4 % son niveau de mars 2022 et de 37,4 % celui de la moyenne quinquennale.
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