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Conjoncture Les abattages de bovins restent orientés à la baisse

Les abattages et les exportations de bovins vivants ou de viande bovine sont en baisse au début de l'année 2023.

En mars 2023, les abattages de bovins reculent encore de 3,9 % sur un an en nombre de têtes. La raréfaction de l’offre soutient les prix.

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« En mars 2023, les abattages de bovins restent en repli par rapport au niveau déjà bas de 2022, résume Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans sa dernière note d’informations rapides. Le déficit d’offre d’animaux et les coûts de production élevés continuent de soutenir les cours. » Toutes catégories confondues, les abattages fléchissent de 3,9 % en nombre de têtes.

Du côté des gros bovins mâles, les abattages baissent respectivement de 2,8 et 9,9 % pour les 8-24 mois et les plus de 24 mois. Le cours des plus jeunes « est supérieur de 0,59 €/kg à son niveau de 2022 ».

En femelles, les abattages reculent de 1,4 % pour les génisses, 2,7 % pour les vaches allaitantes et 7,2 % pour les vaches laitières. Sur cette dernière catégorie, « le cours moyen de la vache de type O dépasse de 0,60 €/kg son niveau de 2022. »

« Tirés par les fêtes de Pâques, les abattages de veaux de boucherie se redressent mais restent en retrait de 3,3 % sur un an et de 9,3 % par rapport à la moyenne quinquennale. À 7,21 €/kg carcasse, leur cours dépasse de 0,86 €/kg celui de 2022 », détaille finalement Agreste.

Exportations en berne

Le commerce extérieur de bovins vivants, hors reproducteurs, suit la même tendance baissière en ce début d'année. En février 2023, les envois français se replient de 7,9 % sur un an. Ce chiffre atteint 8,3 % pour les broutards. « Cette baisse est due au recul des envois de broutards vers l’Italie (–4,4 %), principal client de la France (80 % des exportations). À l’inverse, les ventes vers l’Espagne, second marché du broutard français (10 % des envois), augmentent de 17,1 % », commente Agreste.

En février toujours, les exportations de viande bovine baissent de 14,4 % sur un an, notamment à destination de l'Italie, de l'Allemagne et de la Grèce, quand les importations grimpent de 6,4 %. La consommation de viande bovine a beau être bien orientée, « le déficit du commerce extérieur de viande bovine se creuse par rapport à février 2022, en volume comme en valeur. Le déficit en valeur atteint 77,3 millions d’euros. »

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