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Avril 2022 Le cours de l’agneau reste soutenu après les fêtes

Le cours de l’agneau s’est maintenu à une moyenne de 8,04/kg carcasse en avril 2022. © T. Dhelin/GFA

La cotation moyenne s’est établie à 8,04 €/kg de carcasse, maintenant sa fermeté malgré l’après Pâques, où les cours marquent traditionnellement un repli. Les coûts de l’aliment, et plus largement les coûts de production, augmentent toutefois fortement eux aussi.

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« En avril, le cours de l’agneau reste soutenu même une fois Pâques passée. A 8,04 €/kg de carcasse en moyenne sur le mois, il dépasse de 0,51 € le niveau déjà élevé de 2021 et de 1,44 € la moyenne quinquennale », indique Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans une note du 27 mai 2022.

À lire aussi : Observatoire, l’agneau, une viande toujours plébiscitée (11/05/2022)

Coût de l’aliment en hausse

« Ce niveau de prix est bénéfique pour les éleveurs confrontés à une hausse du coût des intrants », note l’Institut de l’élevage (Idele) dans une note actualisée le 23 mai 2022.

Le coût de l’aliment notamment, continue de progresser dans le contexte d’augmentation du cours des matières premières liée au conflit ukrainien. « Il augmente de 29,9 % par rapport à mars 2021 pour les céréales et de 17,1 % pour les aliments composés pour ovins », constate Agreste.

Et cette charge devrait encore s’apprécier dans les prochains mois, prévient l’Idele, la sécheresse printannière observée en France risquant d’accroître la tension sur le marché des grains et des aliments concentrés.

Léger repli des abattages sur mars et avril

En avril 2022, les abattages d’agneaux sont en hausse en têtes de 29,8 % par rapport à l’an dernier et de 11,5 % par rapport à la moyenne de 2017 à

2021. Mais cette évolution est à relativiser, note Agreste : « Le décalage d’une quinzaine de jours de la fête de Pâques en 2022 se traduit par un report des abattages en avril. »

Ainsi, sur les deux mois impactés chaque année par cette fête (mars et avril), les abattages d’agneaux sont en repli de 0,9 % sur un an.

Raphaëlle Borget

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