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Boucherie Toujours moins de gros bovins à l’abattoir

Les abattages de gros bovins ont reculé de presque 3 % en mars 2022 sur un an. En cumul sur le premier trimestre de l’année, le repli dépasse 6 %. La raréfaction de l’offre soutient les cours.

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Les abattages de vaches se replient

Les abattages de gros bovins baissent de 2,9 % sur un an en mars, en nombre de têtes. Les mâles de 8 à 24 mois sont les plus touchés (–6,9 % par rapport 2021), devant ceux d’animaux âgés de plus de 24 mois.

 

Le repli est moins marqué sur les femelles. Les abattages de vaches laitières sont presque à l’équilibre (–0,6 %). Ceux de vaches allaitantes et de génisses se replient respectivement de 1,1 % et 2,2 % sur un an.

 

En cumul sur le premier trimestre de 2022, le nombre de gros bovins envoyés à l’abattoir chute de 6,1 % par rapport à la même période en 2021.

Les cours ont grimpé

« Les cours sont à la hausse dans un contexte de déficit d’offre d’animaux aux niveaux national et européen », souligne Agreste.

 

Les vaches de type O atteignent 4,4 €/kg de carcasse en moyenne (+39,3 % par rapport 2021) et celles de type R grimpent à 4,86 €/kg de carcasse (+19,9 %). « À 4,90 €/kg de carcasse, le cours des jeunes bovins poursuit sa hausse et dépasse de 28,2 % son niveau de mars 2021 », complète la note.

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