La production d’aliments composés a reculé en mars
Augmentation en volailles, baisse pour les bovins et les porcins… Les fabrications d’aliments composés ont évolué en ordre dispersé en mars 2024 par rapport à la même période en 2023. Globalement, elles ont chuté de 4,1 %.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Le mois de mars 2024 comptait un jour ouvré de moins qu’en 2023. À 1 573 600 tonnes, « la production nationale d’aliments composés est en baisse de 4,1 % », constatent La Coopération Agricole nutrition animale et le Snia dans leur dernière note de conjoncture diffusée le 23 mai 2024. Sur les trois premiers mois de l’année, elle progresse de 2,9 %, s’affichant à 4 780 000 tonnes.
Une chute de 6 % en bovins
La production d’aliments pour les bovins chute de 6 % entre mars 2023 et 2024, à 351 500 tonnes. C’est la « conséquence d’une baisse en vaches laitières (–6,7 %) et en autres bovins (–4,2 %) ». Les fabrications de mash accusent une baisse du même ordre, 6 %, à 92 900 tonnes. La marche est bien plus haute pour les ovins et caprins : la production d’aliment dévisse de 8,6 %.
En porcs, les volumes dégringolent de 9,5 %. Toutes les catégories sont concernées. Le tonnage d’aliments destinés aux porcelets a reculé de 7,7 % entre mars 2023 et 2024 (45 700 tonnes), celui pour les truies de 7 % (55 500 tonnes) et celui pour les porcs à l’engraissement de 10,4 % (233 100 tonnes). Sur les trois premiers mois de 2024, la production baisse de 5,0 % pour cette filière.
Les volailles tirent leur épingle du jeu
La production d’aliments composés destinés aux volailles est la seule à tirer son épingle du jeu. Elle progresse de 1,6 % entre mars 2023 et 2024. La situation est « toujours hétérogène parmi les espèces. Les aliments pour les palmipèdes tirent les volumes à la hausse (+45,3 %) et compensent la baisse apparente des aliments pour poulets (–1,8 %), pintades (–1,6 %), dindes (–1,1 %) et pondeuses (–4,2 %). »
Concernant les autres espèces, La Coopération Agricole nutrition animale et le Snia soulignent une baisse de 14,8 % des volumes d’aliments pour lapins entre mars 2023 et 2024, et une chute de 17,4 % pour les aliments d’allaitement.
Sur les trois premiers mois de 2024, la production d’aliments progresse de 2,9 % par rapport à 2023. Celle pour les bovins augmente de 2,1 %, avec une stabilité des volumes destinés en vaches laitières (+0,3 %). Les tonnages des ovins et caprins sont également à l’équilibre. « En volailles, la hausse de 9,2 % marque un début de rattrapage de la situation “de précrise” de 2022 », avec des hausses « plus ou moins marquées » ; +5,8 % en poulets, +4,1 % en dindes, +5 % en pintades, +61,5 % en palmipèdes, +2,5 % en pondeuses et +19,2 % en cailles.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :