La production d’aliments du bétail a bondi de 7,5 % en février
La production française d’aliments composés a enregistré une hausse de 7,5 % en février 2024 par rapport à son niveau de 2023. En cumul sur les deux premiers mois de 2024, elle progresse de 6,7 %.
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En février 2024, avec un jour ouvré supplémentaire par rapport à 2023, la production nationale d’aliments composés a atteint 1 549 300 tonnes, toutes espèces confondues. Elle recule de 7,5 % par rapport à février 2023. C’est le constat que dressent La Coopération Agricole nutrition animale et le Snia dans leur dernière note de conjoncture diffusée le 19 avril 2024.
Les porcs échappent à la hausse
Seules les fabrications d’aliments composés pour les porcs échappent à la hausse. Ils reculent de 1,6 %, tirés à la baisse par le repli des volumes destinés à l’engraissement (–2,6 %). Ils atteignent 325 400 tonnes. Les tonnages d’aliments pour porcelets progressent de 1,2 %, et ceux pour les truies de 1 %.
« À l’inverse, en ruminants, on observe une hausse de 7,3 % en bovins, légèrement plus importante en autres bovins (+8,5 %) qu’en vaches laitières (+6,9 %) ainsi qu’en ovins et caprins (+4,5 %) et en mash (+4,4 %) », détaillent La Coopération Agricole nutrition animale et le Snia.
Concernant les volailles, les fabrications se redressent de 14,4 %, du fait de « la récupération de volumes d’avant influenza aviaire ». Le niveau de la hausse dépend de la catégorie de volailles :
- +11,5 % pour les poulets (257 800 tonnes) ;
- +73,7 % pour les palmipèdes (81 200 tonnes) ;
- +7,5 % pour les dindes (67 900 tonnes) ;
- +6,5 % pour les pondeuses (223 200 tonnes) ;
- +13 % pour les pintades (8 700 tonnes) ;
- +46,3 % pour les cailles (1 900 tonnes).
Les volumes d’aliments pour lapins se replient de 5 %, alors que ceux d’allaitement progressent légèrement (+0,7 %).
Une progression de 6,7 % sur les deux premiers mois de l’année
Sur les deux premiers mois de l’année 2024, la production d’aliments s’affiche en hausse de 6,7 % par rapport à la même période de 2023. La Coopération Agricole nutrition animale et le Snia l’estiment à 3 204 500 tonnes. En bovins, la reprise est moins marquée pour les vaches laitières (+4,1 %) que pour les autres bovins (+11,8 %).
Concernant les volailles aussi (+13,4 %), des disparités existent : de +6,2 % pour les pondeuses jusqu’à +71 % pour les palmipèdes. La production d’aliments pour les porcins est en retrait de 2,1 % sur les deux premiers mois de l’année avec une baisse pour les formules destinées aux porcs à l’engraissement (–2,9 %) et aux truies (–0,4 %) mais une progression de 0,6 % pour les porcelets.
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