Alimentation animale La production s’effrite
La production d’aliments composés a atteint 1,65 million de tonnes (Mt) en août 2018. C’est 1,1 % de moins qu’un an plus tôt, à nombre de jours ouvrés identique. La progression des volumes destinés aux bovins, de 4,6 %, et en particulier aux vaches laitières (+5,6 %), limite ce repli.
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« Les aliments pour porcs subissent une baisse globale de 4,3 %, [pour] toutes les catégories, avec une diminution plus significative pour les porcs à l’engrais (–5,2 %) », notent Coop de France nutrition animale et le Snia dans leur note de conjoncture mensuelle diffusée le 17 octobre 2018.
Les mash échappent à la morosité
Les fabrications d’aliments pour volailles subissent reculent globalement de 1,4 % : –2,9 % pour les poulets, –5,2 % pour la dinde et +3,3 % pour les palmipèdes. Les volumes destinés aux lapins chutent de 13,1 %. Quant aux mash, leurs volumes repartent à la hausse (+5,2 %).
Sur les huit premiers mois de 2018, l’activité reste dans le vert, mais de peu : +0,3 %. Et ce malgré la progression marquée des fabrications en volailles, de 2,9 %, grâce en particulier aux aliments pour palmipèdes (+18,9 %) et pondeuses (+0,7 %).
Le bilan des aliments pour porcs est négatif, –1,6 %. Le secteur bovin n’échappe pas à la tendance baissière (–0,3 %), malgré la progression des volumes fabriqués pour les vaches laitières. En aliments lapins, la baisse se chiffre désormais à 8,1 % avec 187 400 tonnes fabriquées.
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