Des stocks élevés en pommes et quasi nuls en poires
À l’approche de la fin de campagne de commercialisation de 2025, les stocks de pommes restaient élevés, dépassant de 18 % ceux de 2024. Les stocks de poires sont, eux, quasi nuls alors que la campagne de commercialisation est terminée. Les prix à la production des pommes comme des poires sont en retrait.
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« À la fin de juin 2025, à l’approche de la fin de campagne, les stocks de pomme dépassent de 18 % le niveau de 2024 et de 6 % celui de la moyenne de 2020-2024 », observe Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans une note de conjoncture diffusée le 30 juillet 2025.
Dans le détail, les stocks restent élevés pour les variétés Granny Smith, Chanteclerc et Canada alors qu’ils sont en repli pour les variétés Golden, Fuji, Braeburn et Rouge américaine. Les sorties de pommes sur le mois de juin sont en hausse pour toutes les variétés par rapport à l’an dernier, à l’exception de la Pink Lady et de la Chanteclerc.
Toujours en juin, la campagne de commercialisation de la poire est terminée. Les stocks de poires françaises sont quasi nuls pour la plupart des variétés.
Des prix inférieurs à ceux de 2024
Les prix à la production des pommes ont reculé de 8 % entre juin 2024 et juin 2025, se rapprochant de leur niveau moyen des cinq dernières années. Entre août 2024 et mai 2025, les exportations de pommes françaises ont dépassé de 10 % leur niveau de la campagne précédente mais restent légèrement inférieures à la moyenne quinquennale.
« Au sein de l’Union européenne, c’est vers les Pays-Bas (+21 %) et l’Italie (+50 %) que les exportations [de pommes] restent les plus dynamiques. Pour les pays tiers, elles sont en hausse sur un an vers l’Arabie Saoudite et la Chine », souligne Agreste.
En mars 2025, les prix à la production des poires ont chuté de 4 % sur un an tout en étant supérieurs de 8 % à la moyenne des cinq dernières années. Entre juillet 2024 et mai 2025, les exportations de poires vers l’Union européenne ont bondi de 40 % sur un an et de 7 % par rapport à la moyenne de 2020-2024.
« Les ventes sont favorablement orientées vers tous les pays européens et plus particulièrement vers l’Espagne et les Pays-Bas », précise Agreste. Concernant les pays tiers, les exportations de poires ont chuté de 39 % sur un an et de 37 % par rapport à la moyenne quinquennale.
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