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Les toutes premières récoltes de céréales et colza ont commencé

FranceAgriMer estime que 1 % des surfaces d'orge d'hiver ont été récoltées au 16 juin 2025.

Le dernier rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, publié le 20 juin 2025, annonce le début des récoltes d’orge d’hiver au 16 juin 2025. Compte tenu des conditions chaudes et ensoleillées actuelles, l’état des céréales à paille continue de se dégrader.

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Les toutes premières bennes d’orge d’hiver ont été livrées. Dans son dernier bulletin Céré’Obs publié le 20 juin 2025, FranceAgriMer estime que 1 % des surfaces ont été récoltées au 16 juin. La moisson est un peu plus en avance qu’en 2024 (0 % à la même date) mais en retard par rapport à la moyenne quinquennale (4 %).

Les chantiers étaient seulement avancés en Nouvelle-Aquitaine (8 %), en Occitanie (3 %) et dans les Pays de la Loire (1 %). Toutes les autres régions n’avaient pas encore débuté les moissons à cette date, mais ont depuis souvent mis en route les machines, vu les conditions météorologiques des derniers jours.

Conditions de cultures légèrement détériorées

Selon l’observatoire Céré’Obs toujours, la proportion des surfaces d’orge d’hiver jugées dans des conditions « bonnes à très bonnes » a reculé d’un point en une semaine. Elle représentait 64 % de la sole au 16 juin. C’est un score équivalent au chiffre de 2024 à la même date. Ce sont les régions du Centre-Val de Loire (53 %) et des Pays de la Loire (54 %) qui disposent des moins bonnes appréciations. L’Occitanie (76 %) et la Nouvelle-Aquitaine (80 %) présentent de meilleures conditions de cultures.

Pour les orges de printemps, la part des surfaces considérées dans des conditions « bonnes à très bonnes » chute de 4 points en l’espace d’une semaine. Elle passe ainsi à 67 %, soit de moins bons résultats qu’en 2024 à la même date (73 %.) Les régions les mieux notées sont la Nouvelle-Aquitaine (78 %) et l’Île-de-France (73 %). Au contraire, les Hauts-de-France (55 %) et le Centre-Val de Loire (55 %) sont en moins bonne position.

Prémices en blé tendre et en colza

Les toutes premières coupes de colza et de blé tendre ont également eu lieu. Par exemple, le négoce SAS Férard (Mayenne Sarthe) indique sur LinkedIn : « jamais dans l’histoire récente de l’entreprise nous avions reçu du colza le 19 juin. Sachant que la marchandise est bien aux normes. »

Au sujet du blé tendre, Soufflet précise :

Conditions de cultures légèrement détériorées

Les conditions de cultures « bonnes à très bonnes » du blé tendre ont reculé de deux points en l’espace d’une semaine. Elles représentent désormais 68 % de la sole française. Elles se dégradent encore et se rapprochent du chiffre de 2024 (62 % à la même date).

Les régions avec les notes les moins favorables sont le Centre-Val de Loire et les Pays de la Loire, avec respectivement 48 % et 58 % de conditions « bonnes à très bonnes ». À l’inverse, la Nouvelle-Aquitaine (80 %) et la Provence-Alpes-Côte d’Azur (100 %) sont dans une meilleure posture.

Les conditions de cultures « bonnes à très bonnes » du blé dur sont, elles, passées de 73 % à 71 % (contre 63 % en 2024). Les régions présentant les meilleurs résultats sont la Provence-Alpes-Côte d’Azur (92 %), l’Auvergne Rhône-Alpes (85 %) et les Pays de la Loire (80 %). Le Centre-Val de Loire est en revanche à la peine avec 61 % de conditions de culture « bonnes à très bonnes ».

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