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Les blés et orges d’hiver prennent du retard

par Raphaëlle Borget 31/03/2025 3 min de lecture
Selon FranceAgriMer au 24 mars 2025, le stade épi 1 cm était atteint sur 42 % des surfaces de blé tendre, contre 80 % en 2024 et 71 % en moyenne sur les cinq dernières années.

Les blés et orges d’hiver semés tardivement n’ont globalement pas rattrapé leur retard comme ils l’avaient fait l’an dernier à la faveur de températures clémentes.

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Dans son bulletin de suivi de l’état des cultures Céré’Obs diffusé le 28 mars 2025, FranceAgriMer constate des retards dans l’avancée des stades en blés tendre et dur et en orges d’hiver. Au 24 mars, le stade épi 1 cm était atteint sur 42 % des surfaces de blé tendre, 49 % de celles de blé dur, et 41 % de celles d’orges, contre respectivement 80, 69 et 84 % l’année dernière, et 71, 67 et 73 % en moyenne sur les cinq dernières années.

« Il n’y a pas eu de rattrapage des semis tardifs comme lors de la campagne de 2023-2024, expliquait Arvalis de la Bourgogne-Franche-Comté dans une note du 13 mars. […] Depuis les semis, les cumuls de températures sont dans la moyenne, voire inférieurs à la normale des vingt dernières années et nettement moins chauds que 2022-2023 et 2023-2024. »

Les conditions de culture se maintiennent

Le stade deux nœuds, quant à lui, débute tout juste pour les blés tendre et dur, et les orges d’hiver. Des retards sont également constatés mais sont de moindre ampleur.

Pour ces trois espèces, la part des surfaces dont les conditions de culture sont considérées comme bonnes à très bonnes restent stables, à respectivement 74 %, 81 % et 70 %.

Des semis d’orges de printemps terminés

Quant aux semis d’orges de printemps, ils sont désormais achevés, toujours selon l’observatoire Céré’Obs. À la même période l’an passé, ils n’étaient réalisés qu’à hauteur de 77 %, et à 90 % en moyenne sur les cinq dernières années.

Entre le 18 et le 24 mars, le stade levée est passé de 59 % des surfaces à 87 %, contre 46 % au 24 mars 2024 et 64 % sur la moyenne des cinq dernières années.

Le stade début tallage est, quant à lui, passé de 17 % des surfaces à 20 %, contre 19 % en 2024 et 23 % sur la moyenne quinquennale. Enfin, le stade épi 1 cm débute. Il est atteint sur 3 % des surfaces, contre 6 % en 2024 et sur la moyenne quinquennale.

Raphaëlle Borget

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