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L’état des blés se dégrade légèrement

Les premières parcelles atteignant le stade « épi 1 cm », un stade clef pour de nombreuses interventions, commencent à être observées.

FranceAgriMer constate que la part des surfaces de blé tendre et blé dur dont les conditions de cultures sont jugées bonnes à très bonnes, a reculé d’un point en l’espace d’une semaine.

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Le dernier rapport Céré’Obs sur l’état des cultures et l’avancement des semis de printemps a été publié ce vendredi 28 février 2025. Parmi les points à noter, FranceAgriMer souligne qu’au 24 février 2025, la proportion des surfaces de blé tendre en conditions de cultures bonnes à très bonnes a perdu un point en l’espace d’une semaine. Elle a évolué de 74 % à 73 %. Même constat pour le blé dur avec, en moyenne, avec une baisse de 83 % à 82 %.

« Cela reste bien inférieur aux précédentes campagnes, à l’exclusion de la récolte de 2024 qui était à 68 % pour le blé tendre et de 74 % pour le blé dur à la même date », fait savoir La Coopération Agricole métiers du grain. Pour l’orge d’hiver, la part de la sole en conditions bonnes à très bonnes est restée stable à 69 %, soit un peu moins que l’an dernier à la même date (70 %).

Stade épi 1 cm plus tardif

À noter également, le stade « épi 1 cm » est atteint pour 1 % des surfaces de blé tendre et d’orge d’hiver, ainsi que pour 5 % de la sole de blé dur. Le cru 2025 s’affiche en retard par rapport aux années précédentes. Rappelons qu’il s’agit d’un stade phénologique « repère » important pour de nombreuses interventions : fertilisation azotée, régulateur de croissance, désherbage de rattrapage, fongicide…

Orge de printemps : les chantiers d’implantation avancent

Les semis d’orge de printemps ont bien progressé entre le 17 et le 24 février 2025. Leur réalisation est passée de 22 % à 56 %. C’est davantage qu’en 2024 à la même date (27 %) et que la moyenne des cinq années précédentes (42 %).

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