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Intercéréales et SNCF réseau signent pour accroître le fret ferroviaire

Matthieu Chabanel, président-directeur général de SNCF Réseau, et Benoît Piétrement, président d’Intercéréales, ont signé un partenariat de cinq ans le 25 février 2025.

L’interprofession céréalière et SNCF réseau vont davantage échanger pour pérenniser et augmenter le transport ferroviaire de céréales. C’est le sens de la convention de partenariat que les deux entités ont signé au Salon de l’agriculture.

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« La logistique est un élément majeur pour la compétitivité et la décarbonation » de la filière céréalière, déclare Benoît Piétrement, président d’Intercéréales. Pour pérenniser la part du fret ferroviaire dans le transport de céréales, Intercéréales et SNCF réseau ont signé le 25 février 2025 au Salon de l’agriculture une première convention de partenariat de cinq ans.

Elle « permettra de partager des informations essentielles à la planification et à la montée en puissance du fret ferroviaire dans notre chaîne logistique », explique-t-il. Aujourd’hui, 17 % des céréales sont transportées par le rail selon Intercéréales. « Une part modale que l’on veut absolument conforter », abonde Matthieu Chabanel, président-directeur général SNCF Réseau.

Coordonner les investissements

Ce partenariat, qui doit faciliter les échanges directs avec le gestionnaire de réseau, vise notamment à partager les informations sur les investissements envisagés sur les silos et les capillaires ferroviaires. L’objectif est de pouvoir coordonner les stratégies et d’anticiper. L’accord permettra aussi d’échanger sur l’exploitation au jour le jour, notamment pendant les travaux des lignes où circulent les voyageurs. Ils sont souvent réalisés la nuit, aux horaires où circulent les trains de céréales.

Des indicateurs de performance communs seront développés, comme les taux de réalisation et de remplissage des trains, pour « assurer un pilotage de plus en plus efficient », indique Intercéréales. Pour la première année, un pilote sera déployé en Centre-Val de Loire, pour ensuite être généralisé aux autres régions.

Un train représente 45 camions de céréales en moyenne selon Intercéréales, qui précise qu’un train engendre un rejet de CO2 neuf fois moins important à la tonne que le transport routier.

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