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La production de courgettes est revue à la baisse en 2024

Au 1er novembre 2024, la production française de courgettes est estimée en baisse de 14 400 tonnes (–10 %), selon Agreste.

Les aléas climatiques et la baisse des surfaces implantées entraînent un recul de la production de courgettes pour la campagne de 2024-2025.

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La campagne des courgettes touche à sa fin. « Selon les prévisions arrêtées au 1er novembre 2024, la production française de courgettes est estimée à 134 200 tonnes pour la campagne de 2024, en baisse de 14 400 tonnes (–10 %) par rapport à 2023. » C’est le constat posé par Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans une note d’Infos rapides diffusée le 29 novembre 2024.

Une baisse des surfaces

La baisse des rendements est tirée par une diminution des surfaces nationales implantées, selon Agreste. Ces dernières sont en légère baisse sur un an, à 4 106 hectares, et inférieures de 2 % à la moyenne de 2019-2023. D’autres difficultés se rajoutent. « La campagne a été perturbée par les aléas climatiques (vent, humidité et amplitudes de température) et sanitaires (maladies cryptogamiques, attaques de pucerons…) dans le Sud-Est, principal bassin de production national, qui ont impacté les rendements », décrypte Agreste.

Le déficit de production s’observe sur l’ensemble de la campagne de 2024, en comparaison de l’année précédente. Seule la Région Languedoc-Roussillon affiche un pic de production au mois de juillet.

Des prix élevés en fin de campagne

« Après un mois de juin peu propice à la production et à la consommation de courgettes, l’été reste marqué par une faible demande. En juillet, les prix sont néanmoins supérieurs à la moyenne quinquennale (+8 %). À partir de septembre, la réduction conséquente des apports contribue à une vive remontée des prix sur la fin de campagne », explique Agreste.

Entre janvier et septembre 2024, les exportations de courgettes (15 600 tonnes) seraient en baisse de 15 % sur un an tandis que les importations (101 700 tonnes) progresseraient de 7 %. Cela contribue à une augmentation de 13 % du déficit des échanges extérieurs en volume.

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