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La production de pêches est en légère baisse cette année

La production de pêches, nectarines, brugnons et pavies reculerait de 1 % sur un an.

Au 1er septembre 2023, le ministère de l’Agriculture évalue la récolte des pêches, nectarines, brugnons et pavies à 225 400 tonnes, en légère diminution sur un an. Les cours fléchissent de 20 % par rapport à août 2022.

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Alors qu’elle était estimée en légère hausse pour l’année 2023, la production française de pêches, nectarines, brugnons et pavies diminuerait finalement de 1 % par rapport l’année précédente.

Dans sa note d’Infos rapides du 12 septembre 2023, Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, annonce une production estimée à 225 400 tonnes au 1er septembre 2023, un niveau dans la moyenne de 2018-2022.

Avec 225 400 tonnes de pêches, nectarines, brugnons et pavies, la récolte reste dans la moyenne quinquennale. ( ©  Agreste)

Récolte en repli dans le Rhône

La production est en net repli dans la vallée du Rhône, conséquence des intempéries du début de l’été, ayant entraîné des pertes conséquentes. Sur un an, la production reculerait de 19 % dans la région, et de 20 % par rapport à la moyenne quinquennale.

La Région Occitanie reste la première région productrice de pêches, nectarines, brugnons et pavies (104 500 tonnes), malgré la sécheresse et les épisodes de grêle en août qui « pénalisent un peu les rendements ». Cette baisse de rendement est compensée par la hausse des surfaces de production : +4 % sur un an.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, la récolte est supérieure de 5 % à l’année 2022 et augmente sur la période 2018-2022 (+7 %), « grâce à une bonne recharge en eau des sols au démarrage de la campagne », indique Agreste. Les conditions climatiques de juillet et août ont cependant favorisé les maladies (moniliose) et les ravageurs.

Des cours qui baissent

En août, les cours se replient de 20 % sur un an et se situent 5 % en dessous de la moyenne sur la période 2018-2022.

Le marché, rendu difficile par la présence d’une offre abondante en début de mois, a ensuite regagné en fluidité au cours d’août, « grâce à une météo estivale favorisant la consommation de pêches ».

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