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Tour de plaine : le maïs en très bonnes conditions

Selon Céré'Obs, 99 % du maïs avait atteint le stade de la floraison femelle le 21 août 2023.

L’état du maïs est nettement meilleur en 2023 qu’en 2022, rapporte l’observatoire des céréales de FranceAgriMer. La culture peine toutefois dans les zones touchées par la sécheresse.

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Le 21 août 2023, 82 % du maïs grain était catégorisé en conditions « bonnes à excellentes », une notation largement supérieure à l’an passé, indique le bulletin Céré’Obs publié le 25 août 2023 par FranceAgriMer. À la même période en 2022, 48 % du maïs seulement était considéré en état « bon à excellent ». La culture, et en particulier les parcelles non irriguées, a bénéficié des pluies tombées en juillet et au début d'août sur une large partie du territoire.

Dans les zones où il n’a pas plu, le maïs souffre cependant de la sécheresse et des températures élevées.

La campagne de 2023 proche de celle de 2020, selon Arvalis

Selon Céré’Obs, 99 % du maïs a atteint le stade de la floraison femelle le 21 août, avec un retard d’une semaine comparativement à 2022, mais en phase avec la moyenne des cinq dernières années.

Dans les régions Centre, Île-de-France et Auvergne, Arvalis estime que les sommes de températures de 2023 (en base 6-30°C) pour un semis de maïs grain classique (15 avril) sont supérieures aux médianes 20 ans d’environ 100 degrés-jours. « 2023 se rapproche de la campagne de 2020 sur ce critère, en restant inférieure à 2018 ou 2022 », précise l’institut technique.

Dans ces régions, Arvalis conseille pour les parcelles irriguées de positionner un dernier tour d’eau « afin de garantir un remplissage optimal des grains », autour du stade « humidité des grains à 50 % » en sols profonds et moyens, et au stade « humidité des grains à 45 % » en sols superficiels (sables). « Au-delà de ces stades, des essais ont montré qu’un tour d’eau supplémentaire n’est pas rentabilisé car les plantes disposeront de suffisamment d’eau pour remplir leurs grains jusqu’à l’atteinte de la maturité physiologique », complète l’institut.

Le 21 août, 18 % du maïs grain était au stade « humidité des grains à 50 % ».

Par ailleurs, les chantiers d’ensilage ont commencé pour les parcelles de maïs fourrage arrivées à maturité.

Clap de fin pour la moisson

Au 21 août, la moisson était terminée pour l’ensemble des cultures d’hiver et de printemps, sauf en Bretagne où il restait 1 % du blé tendre à récolter, et dans les Hauts-de-France où il restait 5 % d’orge de printemps, rapporte Céré’Obs.

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