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Semis Les surfaces d’orge de printemps et de betteraves reculent

Les surfaces d’orge de printemps et de betterave diminuent par rapport à l'année dernière.

En 2023, les surfaces des orges de printemps et des betteraves baisseraient fortement par rapport à 2022, du fait de la sécheresse de 2022 et des prix.

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La sécheresse de 2022 et les niveaux de prix ont eu raison de la place des cultures de printemps dans les assolements. « Les choix […] ont privilégié les cultures d’hiver, telles que le blé tendre, l’orge et le colza », précise Agreste dans sa note d’Infos rapides diffusée le 12 avril 2023. Les surfaces d’orge de printemps et de betterave accusent une baisse de 14 % et de 5 % sur un an.

L’orge de printemps défavorisé

Pour la première fois depuis 2018, les surfaces d’orges de printemps (2023) sont estimées à moins de 500 000 hectares. Elles reculent de 80 000 hectares par rapport à 2022, atteignant 488 000 hectares. La baisse est marquée dans les régions où les surfaces sont les plus importantes : –27 % dans le Grand Est et –18 % en Bourgogne-Franche-Comté.

Les conditions climatiques de l’année 2022 ont défavorisé l’orge de printemps dans l’assolement par rapport au colza et à l’orge d’hiver. « La hausse des surfaces d’orges d’hiver compenserait une grande partie du recul des orges de printemps, avec un repli global estimé à 2 % », indique Agreste.

En 2023, les surfaces totales de céréales à paille couvrent 7,3 millions d’hectares. Elles sont relativement stables par rapport à 2022 et leur moyenne quinquennale. « Les cultures sont dans de bonnes conditions : les pluies du mois de mars estompent la sécheresse hivernale et optimisent l’apport d’engrais », estime le ministère.

Moins de surfaces de betteraves

Cette année, « les surfaces de betteraves industrielles, estimées à 0,38 million d’hectares, passeraient sous le seuil des 400 000 hectares, pour la première fois depuis la suppression des quotas ; elles reculeraient de 20 000 hectares par rapport à 2022 », calcule Agreste. Les surfaces se maintiennent en Normandie (+0,1 %). Elles diminuent dans les autres régions :

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