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Prévisions Retour à la normale pour la production de pêches

La production française de pêches atteindrait 231 000 tonnes en 2022, soit un niveau plus conforme à son potentiel. Soutenus par une demande très dynamique en juillet, les cours sont « supérieurs au niveau moyen 2017-2021 », selon les données du ministère de l’Agriculture au 1er août 2022.

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La production nationale de pêches, nectarines, brugnons et pavies devrait atteindre 231 000 tonnes en 2022. Telles sont les estimations réalisées au 1er août 2022 par Agreste, le service statistique du ministère de l’Agriculture, dans sa note d’Infos rapides diffusée le 12 août 2022. Revenant à un niveau plus conforme au potentiel de production, elle serait ainsi supérieure de 41 % à la récolte de l’an dernier, fortement pénalisée par le gel. Et elle dépasserait de 17 % sa moyenne quinquennale.

Une récolte en hausse dans l’ensemble des bassins de production

Les fortes chaleurs et la sécheresse n’épargnent aucune région. En Paca, dans la Vallée du Rhône ou dans le Languedoc et le Roussillon, les températures estivales élevées ont ralenti le grossissement des fruits, en particulier dans les vergers non irrigués.

 

À lire aussi : La FNPF appelle à lever les interdictions d’irriguer les vergers (12/08/2022)

 

Selon Agreste, la production française de pêches serait toutefois en forte hausse dans l’ensemble des régions productrices. Dans le détail, elle progresserait de 38 % dans le Languedoc-Roussillon et de 16 % en Paca.

 

Dans la Vallée du Rhône, la production est estimée en hausse de 130 % par rapport à la faible récolte de 2021 et de 44 % par rapport aux cinq dernières campagnes. Par ailleurs, « les premières pêches sont récoltées en avance début juin ».

 

Selon les données du Medfel, la production européenne suivrait la même tendance avec un rebond de 15 % sur un an, après le gel de 2021. Néanmoins, elle resterait encore loin de la moyenne quinquennale (-19 %).

 

« L’Espagne, touchée à nouveau cette année par le gel, prévoit une baisse d’un quart de sa production sur un an et de 41 % à la moyenne 2016-2020 », précise Agreste.

La forte demande soutient les cours

Malgré une légère baisse sur un an (-4 %), les prix à la production sont largement supérieurs à ceux des années précédentes, avec + 28 % par rapport à la moyenne 2017-2021.

 

En juillet, les cours de la pêche sont restés élevés selon Agreste. Ceci s’explique par une demande au rendez-vous, favorisée par des températures caniculaires et des fruits répondant aux critères de qualité (le taux de sucre notamment).

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