FCO : la Confédération paysanne en appelle au soutien de l’État
La Confédération paysanne demande à l’État d’apporter son soutien aux élevages touchés par la fièvre catarrhale ovine (FCO) qu’il s’agisse du sérotype 3 ou du 8.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
La Confédération paysanne se réjouit ce 19 août 2024 que le ministère de l’Agriculture ait entendu ses reproches concernant sa gestion du dossier de la fièvre catarrhale ovine (FCO). « Nos alertes ont enfin permis une prise de conscience, affirme le syndicat dans un communiqué de presse. La prochaine réunion hebdomadaire de crise de la DGAL (1) aura un volet consacré au sérotype 8. »
Deux sérotypes à combattre
L’organisation syndicale rappelle que si le sérotype 3 du virus vient d’être identifié dans le nord de la France, le 8 « frappe depuis juin les éleveurs et éleveuses dans le Sud-Ouest. […] La DGAL (1) recense désormais plusieurs centaines de foyers de FCO 8, avec des milliers de bêtes mortes. […] Les impacts sont déjà dramatiques sur certains troupeaux ovins et de ruminants avec des pertes directes (mortalité) et indirectes (reproduction, lactation…). »
Face à cette situation, la Confédération paysanne demande le soutien de l’État, affirmant qu’il « en va du maintien de l’élevage ». Elle souhaite la mise en place :
- De mesures d’accompagnement des élevages avec « l’accès et la prise en charge à 100 % » des vaccins pour tous les volontaires souhaitant vacciner, « quel que soit le sérotype. Il devra en être de même pour les indemnisations futures » ;
- Une « information et une simplification des démarches pour accéder à l’aide au répit, à l’exonération des cotisations de MSA (deuxième et troisième appels), aux règles de chargement pour les dossiers Pac » ;
- Des « mesures d’anticipation par un vrai travail sur la maladie ».
« La réponse aux crises par le vaccin ne suffit pas, prévient encore le syndicat. L’éradication des moucherons vecteurs ou des virus est une vue de l’esprit. Il faut une approche globale des conséquences du changement climatique sur les vecteurs par une politique de long terme. Chaque étable et chaque bergerie qui se vident, c’est une situation irréversible. »
(1) Direction générale de l’alimentation.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :