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Endettement Des élevages bovins toujours dans le rouge

L’Observatoire de l’endettement et des trésoreries des élevages de bovins laitiers et allaitants publie les résultats pour les clôtures d’été de 2017. Il montre que la situation est toujours critique.

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Réalisé par l’Institut de l’élevage en partenariat avec quatre centres comptables (Afocg, AS71, Cogedis et CER France Alliance Massif central), l’Observatoire de l’endettement et des trésoreries permet le suivi annuel d’un échantillon d’exploitations de bovins laitiers et allaitants depuis 2013.

 

Les résultats de 2017 de 527 exploitations ayant une date de clôture comptable en été (de mars à juin), publiés le 9 janvier 2018 montrent des situations dans les élevages bovins toujours critiques et plus particulièrement dans le Grand Ouest.

 

L’observatoire, publié à la fin de 2017, pour les clôtures d’automne 2016, sonnait déjà la sonnette d’alarme avec 40 % d’exploitations laitières endettées à long et moyen termes et une trésorerie nette globale (TNG) négative (voir l’encadré ci-dessous) et 13 % des élevages en bovins viande.

 

 

Extrait de l’observatoire 2015-2017 en lait. Clôtures d’été.

 

En bovins lait, 38 % des exploitations de l’échantillon des clôtures d’été sont en situation critique. C’est-à-dire qu’elles sont endettées à moyen et long termes, avec une TNG négative. Cette proportion s’élève à 46 % dans le Grand Ouest. Les investissements sont en baisse dans le Grand Ouest et les emprunts à moyen et long termes sont supérieurs aux investissements. Ils financent de la trésorerie.

 

26 % des exploitations sont en situation critique (TBG négative). Extrait de l’observatoire 2015-2017 en viande. Clôtures d’été.

 

En bovins viande, 26 % des exploitations ont des situations très tendues. Avec de fortes disparités géographiques, 36 % des élevages du Grand Ouest sont en situation critique contre 19 % en montagne et 13 % dans le bassin allaitant (Saône-et-Loire).

 

Les investissements sont en baisse dans les trois zones, avec du refinancement (emprunts à moyen et long termes supérieurs aux investissements comme pour les élevages laitiers) dans le Grand Ouest et le bassin allaitant.

 

 

 

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