Triste record météorologique pour l’été 2025
Avec une température moyenne de 22,2°C, les mois de juin, juillet et août 2025 arrivent en troisième position des étés les plus chauds depuis le début des mesures en 1900.
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Avec une anomalie de +1,9°C par rapport à la normale, Météo-France souligne que l’été 2025 se situe au troisième rang des étés les plus chauds. Il arrive derrière 2003 (+2,7°C) et 2022 (+2,3°C). Il s’agit aussi du quatrième été consécutif très chaud.
Le mois de juin a ainsi été particulièrement chaud avec une anomalie de +3,3°C, juste derrière juin 2003 (+3,6°C). Les mois de juillet et d’août ont également été plus chauds que la normale avec respectivement des anomalies de +0,9°C et de +1,4°C.
Avec deux épisodes caniculaires, le pays a connu 27 jours en conditions de vague de chaleur. L’été 2025 se classe ainsi au deuxième rang pour le nombre de jours de vague de chaleur, après l’été 2022 (33 jours en trois épisodes).
Pluie déficitaire et fort rayonnement
Les épisodes pluvieux ont été peu nombreux pour la saison au cours de l’été et le plus souvent liés à des dégradations orageuses. Avec 15 à 30 jours de pluie sur la période estivale, il a généralement plu 5 à 10 jours de moins que la normale sur une grande moitié ouest du pays. Ainsi, il a en moyenne peu plu (–15 %), en particulier sur la moitié sud où le déficit a atteint parfois 50 %.
En revanche Météo-France estime que le soleil a été généreux, notamment sur la moitié nord. L’excédent atteint 10 % sur l’ensemble de la saison en raison d’un mois de juin et d’un mois d’août très ensoleillés (+15 %).
Ainsi, Météo-France précise qu’il y a eu : 835 heures d’ensoleillement à Blois, dans le Loir-et-Cher (+25 % par rapport à la normale) ; 841 heures à Nantes, dans la Loire-Atlantique (+25 %) ; 800 heures à Paris (+25 %) ; 760 heures à Rennes, dans l'Ille-et-Vilaine (+20 %). Il a en revanche été plus proche de la normale sur certaines villes du Sud comme : Toulouse en Haute-Garonne avec 759 heures (+5 %), Nîmes dans le Gard avec 990 heures (+5 %) et Nice dans les Alpes-Maritimes avec 1 003 heures (+5 %).
Sols secs propices aux feux
Les sols, eux, sont restés plus secs que la normale tout au long de l’été malgré quelques répits temporaires. Cela a fragilisé la végétation sur l’ensemble du pays et a été propice aux départs de feux.
Météo-France ajoute : « Les pluies du printemps dernier ont permis le développement d’une végétation dense qui s’est très vite desséchée, à la suite d'un mois de juin historiquement très chaud et sec. Dès la fin du mois de juin, la sécheresse de la végétation s’était installée sur le pourtour méditerranéen, s’élargissant ensuite à d’autres départements. Une situation très inhabituelle pour un début de juillet, se rapprochant d’années remarquables comme 2017 ou 2022. »
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