Après la canicule, mardi a été la journée la plus fraîche de l’été

Avec un indicateur thermique national (1) à 17,34°C ce mardi, et des températures qui sont 2,56°C en dessous des normales de saison à l’échelle nationale (période 1991-2020), Météo-France confirme qu’il s’agit de « la journée la plus fraîche de l’été météorologique 2023, devant le 7 août et le 28 août ».

De la canicule à la chute du mercure

Le jeudi 24 août 2023, l’indicateur thermique national était de 27,8°C, un record jamais atteint après un 15 août depuis 1947. Mais depuis, un flux de nord-ouest combiné à une perturbation a fait chuter les températures sur l’Hexagone, avec des écarts au niveau local parfois impressionnants.

Dans certaines régions, la chute du mercure a parfois dépassé les 20°C en seulement quelques jours, notamment en Auvergne-Rhône-Alpes, où la neige a fait son retour au-delà de 2 500 mètres d’altitude. « L’écart aux moyennes saisonnières est passé de +8°C à +16°C jeudi dernier à –12°C à –4°C lundi 28 août », souligne le prévisionniste national.

Et mardi, une ville comme Lyon a perdu plus de 19°C en l’espace de 5 jours, passant de 41,4°C jeudi à 22,3°C. L’écart était encore plus important à Bourg-Saint-Maurice, en Savoie, chutant de 37,5°C à 13°C, tandis que Lons-le-Saunier, dans le Jura, a vu ses températures quasi divisées par deux, passant de 39°C à 19,8°C.

Autre record à Embrun dans les Hautes-Alpes, qui après avoir connu une série inédite de 16 jours consécutifs avec une maximale supérieure à 32°C, s’est retrouvée avec un mercure à 14,4°C lundi, soit son après-midi d’août la plus fraîche depuis le record mensuel bas du 20 août 1977. Toujours dans les Hautes-Alpes, l’indicateur thermique départemental était de 23°C, une valeur inédite tous mois confondus, et il est retombé à 7°C le 28 août.

« Depuis qu’existe l’indicateur départemental en 1947, seules trois journées d’août ont été plus fraîches (en 1986, en 1963, et en 1948) », précise Météo-France.