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Aricle Le tassement du sol au cœur des préoccupations des constructeurs

Avec le gabarit et le poids des moissonneuses-batteuses actuelles en constante augmentation, le tassement des sols est devenu un enjeu majeur, source de nouvelles solutions et technologies.

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Plus de 12 mètres de coupe, des trémies atteignant des capacités de plus de 15 000 l : les dernières moissonneuses-batteuses repoussent toujours les limites de leurs capacités. Cependant, tout cela a un poids, que la conception même de la machine, avec la position de sa trémie et de la coupe, répartit inégalement vers l’avant.

La chenille, reine de la surface de contact

Pour diminuer l’impact du passage de la moissonneuse-batteuse sur le sol, les constructeurs adoptent différentes technologies permettant notamment d’augmenter la surface de contact. Dans ce cas, la chenille est la solution optimale. Cette technologie s’est infiltrée petit à petit dans les catalogues des constructeurs, pour finalement être montée d’usine. D’abord proposées sur les plus grosses machines, les chenilles sont aujourd’hui disponibles sur certains modèles conventionnels. Leurs technologies ne cessent d’évoluer. Tout d’abord pour assurer le meilleur suivi de terrain possible et donc avoir une surface de contact toujours optimale. Puis pour maintenir un confort acceptable pour le chauffeur.

Les pièces sont reliées entre elles par divers mécanismes, dont des bogies, afin d’assurer un certain débattement. De plus, de nombreux dispositifs de suspensions mécaniques et/ou hydrauliques entre les différentes pièces sont présents. La chenille a aussi l’avantage de conserver un gabarit routier restreint. Cependant, cette technologie est plus onéreuse qu’une monte de pneumatiques.

Les pneus n’ont pas la pression

Les pneumatiques n’ont pas dit leur dernier mot face à la chenille. Toutefois, pour augmenter la surface de contact d’un pneumatique, il faut jouer sur sa taille ou sa pression. Dans le premier cas, il est possible d’équiper les machines avec des pneus de grandes largeurs. D’usine, des modèles de 710 ou 900 mm sont souvent proposés. Il est aussi possible de rééquiper la moissonneuse avec des pneumatiques encore plus larges, comme des 1 050. Mais le gros inconvénient de ce système, c’est le gabarit, car les machines deviennent très larges.

Les constructeurs travaillent également à l’adaptation de pneumatiques toujours plus grands. Les dernières machines peuvent intégrer des modèles de plus de 2,15 m à l’avant et 1,75 m à l’arrière. Dans l’ensemble, ces pneumatiques sont souvent dotés de la technologie basse pression pour travailler avec une pression réduite. Ainsi, les machines ont vu l’arrivée des systèmes de télégonflage. Tout comme sur les tracteurs, le principe est de diminuer la pression dans les pneumatiques une fois arrivé dans la parcelle. Le télégonflage arrive même sur les roues arrière et dans les systèmes d’automatisation.

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