Une Amap pour les cantines scolaires
La communauté de communes du Volvestre (Haute-Garonne) tente d’étendre sa livraison de produits agricoles bio et locaux aux cantines scolaires.
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C’est une sorte d’Amap bio des cantines scolaires. Une livraison de produits locaux, chaque semaine, avec un engagement du producteur et des cantines. Dans le Volvestre, en Haute-Garonne, la communauté de communes a lancé un test, en juin dernier, dans le cadre de son projet alimentaire de territoires (PAT). « Trois établissements scolaires ont testé ce dispositif, pour deux livraisons », indique Amélie Cabrol, chargée de mission du PAT à la communauté de communes.
Des besoins en fruits, légumes et légumineuses
Restait à connaître les besoins des cuisiniers. « Moi, je suis déjà en relation avec un producteur local sur de la viande », témoigne William Blaise, chef de service en restauration scolaire à la mairie de Montesquieu-Volvestre, participante au test. Bio Ariège Garonne, qui prend part au projet, et les différents protagonistes ont donc identifié les fruits, légumes et légumineuses comme porteurs.
Les cantines doivent s’adapter
« L’idée, c’est quand même qu’on renverse la dynamique : c’est le cuisinier qui s’adapte à l’offre locale », insiste Charlotte Fourest, directrice des Jardins du Volvestre, qui a pris part à l’expérimentation. Une formation a donc été dispensée aux équipes des cantines. « Les producteurs doivent aussi se regrouper sur une plate-forme physique ou immatérielle pour rassembler leur offre, souligne-t-elle. Aux Jardins, nous sommes maraîchers mais nous avons aussi un réseau de producteurs qui vient nous livrer. Donc nous avions déjà une mise en commun de notre offre. »
Enjeu logistique
Le bilan est positif, selon tous les acteurs, qui espèrent massifier cette initiative en touchant au moins six écoles et sur toute l’année scolaire 2025-2026. L’enjeu principal sera logistique : « Manger Bio Occitanie, la plate-forme d’approvisionnement de la restauration collective, qui effectuait les livraisons, s’est retiré, car ce n’était pas rentable, déclare Charlotte Fourest. Il nous faut trouver une solution. »
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