Login

États-généraux de l’alimentation La restauration collective a besoin de fonds

Les objectifs ambitieux fixés à la restauration collective par la loi EGAlim, ne pourront être atteints que si des fonds sont alloués pour permettre la transition alimentaire souhaitée par les pouvoirs publics.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

La loi portant sur l’agriculture et l’alimentation (loi EGAlim) a fixé un cap à la restauration collective pour 2022 : 50 % de produits de qualité dans les repas, dont 20 % de bio, lutter contre le gaspillage et bannir l’utilisation de contenants en plastique notamment. Un vrai défi pour ces structures

Besoins en investissements

Le réseau Restau’Co et la Fondation Nicolas Hulot (FNH) ont dévoilé le 18 juin 2019 les résultats de leur étude menée auprès de structures déjà engagées dans une démarche responsable, dont dépendent 617 lieux de restauration. Le but : connaître les besoins d’investissement pour atteindre les objectifs fixés par la loi, en tenant compte de leur expérience.

 

L’enquête dévoile que le coût de départ pour enclencher la démarche de progrès (nouveaux matériels, campagne de sensibilisation…) est de 99 centimes par repas. Or, « aucune hausse de dotation budgétaire n’est prévue pour accompagner les restaurations collectives dans leur transition », souligne Caroline Faraldo, de la FNH.

1 milliard d’euros sur 3 ans

Les organismes sondés sont dans une démarche de transition parfois depuis plusieurs années. 18 % d’entre eux ont réussi à atteindre les objectifs fixés par EGAlim en 6 ans. « Soit deux fois plus que la durée prévue par la loi », constate Caroline Faraldo.

 

Les deux organismes appellent à lever le frein financier initial grâce à une aide publique d’un milliard d’euros lissé sur trois ans. 78 % des structures interrogées estiment que les objectifs ne pourront pas être atteints, sans financements adéquats.

 

 

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement