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E-Commerce Amazon exporte le local à l’international

Avec 10 000 produits alimentaires référencés issus de 400 producteurs français, le géant de la vente en ligne Amazon se targue de faire du « circuit court » en rapprochant consommateurs et producteurs. Sa performance logistique et la rapidité de livraison ont séduit Sarah Kanj, vendeuse d’épices et directrice de Levanthym à Strasbourg.

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Créée en 2018, la Boutique des Producteurs d’Amazon travaille avec 400 producteurs français qui proposent plus de 10 000 produits à la vente. La renommée d’Amazon donne de la visibilité aux produits locaux de qualité, expliquent les responsables de la marque, lors d’un déjeuner à la presse le 25 avril 2022. On trouve même du frais sur le site : les producteurs se chargent alors des envois en Chronofresh.

Une vitrine et une livraison express

Se faire connaître, en profitant de la vitrine du plus gros site de commerce en ligne et s’affranchir de la logistique : c’est ce qui a décidé Sarah Kanj à lancer sa marque en janvier 2021, en pleine période de Covid.

 

Grande voyageuse avant de se fixer à Strasbourg, la jeune mère de famille d’origine libanaise s’est rendu compte combien le « zaatar », mélange d’herbes et d’épices, plaisait à ses amis. Et combien il était difficile d’en trouver en France.

 

S’inspirant de la recette familiale, elle démarre la fabrication de zaatar dans sa cuisine, à partir d’épices importées du Liban. Avec seulement deux produits à vendre, elle n’en démarche pas moins Amazon. Qui n’hésite pas à lui donner sa chance. « Au démarrage, tout l’administratif était fastidieux », glisse-t-elle. Mais le jeu en vaut largement la chandelle : en un an et demi, ses ventes grimpent en flèche, à 60 % en France et 40 % dans quatre autres pays européens. Elle crée son atelier à Strasbourg, et la jeune entreprise Levanthym embauche aujourd’hui trois personnes. Les saveurs du levant ont conquis les palais européens.

Une commission de 7 à 15 % et des frais de livraison

L’intérêt d’Amazon est de l’affranchir de la logistique : « Quand je dois moi-même faire les commandes, étiqueter, poster les colis, je perds du temps et ça me revient plus cher qu’Amazon », constate Sarah.

 

Et surtout, la livraison est garantie en 24 h. « J’ai un client restaurateur à Milan qui préfère commander sur Amazon que directement sur mon site où je pourrai pourtant lui accorder des remises selon les volumes, explique Sarah. Mais lui ne veut pas perdre de temps ni prendre de risque sur une livraison.

 

Vendre par Amazon suppose un abonnement (39 € par mois), une commission de 7 à 15 % selon le produit, et les coûts de livraison lesquels sont réduits au maximum grâce aux économies d’échelle.

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