Céréales Blé et maïs dans le rouge

Vendredi 14 octobre 2022 sur Euronext, la tonne de blé clôturait à 350,75 euros (-5,50 euros par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de décembre, et à 349,75 euros (-5,50 euros) sur l’échéance de mars.

La tonne de maïs terminait la séance à 340,25 euros (-1,00 euro) sur l’échéance de novembre, et à 340,00 euros (-1,00 euro) sur celle de mars.

Incertitudes sur le corridor d’exportations ukrainien

«  Fin de semaine dans le rouge vendredi sur les cours, dans un contexte d’un certain optimisme sur l’accord sur le corridor en bassin mer Noire, commente Agritel. Les négociations se poursuivent entre l'Organisation des Nations unies et la Russie. »

Mais pour la Coopération Agricole – métiers du grain, « les derniers événements laissent penser que l’accord sur le corridor humanitaire ne sera pas reconduit le 19 novembre prochain à moins que la Russie n’obtienne de sérieuses contreparties. Par exemple, pouvoir exporter ses grains sans être pénalisée par des primes d’assurance excessives. »

Les marchés en baisse à Chicago

« À Chicago, les marchés ont fini la semaine en baisse », signale Sitagri. Selon le cabinet d’analyse, vendredi, le maïs a reculé dans l’attente d’une météo favorable « qui devrait permettre une avancée des récoltes pendant le week-end ». Le maïs a cédé 8 cents. De son côté, le blé a chuté de 33 cents, « tiré à la baisse par la fermeté du dollar et le recul de Wall Street », explique Sitagri.

« Le déficit hydrique sur le sud des États-Unis contrarie les semis de blé et laisse craindre des levées de semis avant l’hiver », complète Agritel.

Ce lundi 17 octobre 2022, peu avant 11 h sur Euronext, la tonne de blé perdait 0,75 euro à 350,00  euros sur l’échéance de décembre, et 0,75 euro également à 349,00 euros sur celle de mars. La tonne de maïs, elle chutait de 0,75 euro à 339,50 euros sur l’échéance de novembre, et 0,75 euro à 339,25 euros sur mars.

Craintes sur la seconde partie de campagne

« En Australie, les pluies perdurent sur le sud-est du continent accentuant les risques de dégradation qualitative sur la future récolte, indique Agritel. En Argentine, ce sont les semis de maïs qui sont en retard, conséquence cette fois-ci du déficit hydrique qui sévit depuis plusieurs mois maintenant. »

La seconde partie de campagne céréalière 2022-2023 pourrait débuter dès la fermeture du corridor maritime de la Mer Noire, ajoute la Coopération Agricole – métiers du grain. «  Et les quantités de céréales invendues dans le bassin de la Mer Noire s’ajouteraient alors aux récoltes de l’hémisphère sud. Sur le papier, de tels fondamentaux feraient effondrer les cours des grains. Mais le contexte géopolitique actuel rend toute prévision impossible », anticipe l’organisation.