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Gel sur céréales Observer les dégâts

Alors que les céréales d’hiver sont à montaison, du 6 au 8 avril, des gelées parfois importantes ont été observées. Des risques de dégâts sont possibles à ces températures.

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Arvalis considère que pour les céréales, les situations seront contrastées en fonction de l’espèce, du stade, et de l’exposition. Ainsi, pour les orges de printemps, aujourd’hui à 2-3 feuilles, il est possible que le plateau de tallage n’ait pas subi de températures destructives mais les feuilles ont pu être touchées par le vent et le gel. Si ces dernières sont nécrosées, il faudra attendre près d’une semaine l’apparition de nouvelles feuilles pour confirmer la reprise.

Manifestation des dégâts par l’épi

Avant et autour du stade 2 nœuds, l’épi, encore petit (< 2 cm), est sensible au gel (inférieur à - 5/- 7 °C). Les dégâts se manifesteront par l’épi, ainsi que sur les nouvelles feuilles, nécrosés. Si l’épi est détruit, la tige régressera et le maître-brin sera souvent touché pour céder la place aux talles qui assureront « la mise en place du rendement sans grande pénalité ». Le gel peut provoquer après le stade 2 nœuds des disparitions partielles d’épillets et aller jusqu’à la destruction totale de l’épi. Le mécanisme de compensation par une montée à épi des talles ne s’enclenche alors pas et la composante « nombre de grains par épi » peut être altérée. L’analyse est alors plus compliquée à mener et il faudra probablement attendre l’épiaison pour évaluer les dégâts.

Rendement impacté

« Début du stade gonflement, des conditions froides peuvent affecter la fertilité du pollen, et pénaliser l’autofécondation des fleurs et la mise en place des grains », complète Arvalis. Avec des grains manquant sur les épis, le rendement est impacté mais le diagnostic sera délicat à évaluer avant le début de formation des grains.

C. F.

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