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Céréales Les récoltes viennent s’opposer au manque de disponibilités en mer Noire

Le blé et le maïs clôturent et ouvrent en baisse. Si le conflit en Ukraine continue de poser des problèmes en termes de disponibilité et de stockage de la nouvelle récolte, le début des moissons en Europe pèse aussi dans la balance.

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Mardi 14 juin 2022 sur Euronext, la tonne de blé a ainsi clôturé à 392,25 € (–2,25 € par rapport à la séance précédente) sur l’échéance de septembre et à 386,75 € (–1,25 €) sur celle de décembre. La tonne de maïs terminait à 335,75 € (+0,00 €) sur l’échéance d’août et à 335,00 € (-0,50 €) sur celle de novembre.

 

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Ce mercredi 15 juin 2022, sur Euronext vers 11 heures, la tonne de blé perdait 3,00 € à 389,50 € sur septembre et 3,00 € à 384,00 € sur décembre.

 

Le maïs ouvrait également en baisse de 2,50 € la tonne sur août, à 333,25 €, et de 2,00 € la tonne sur novembre, à 333,00 €.

Le début des récoltes influent sur les cours

Selon le cabinet de conseil Agritel, « les marchés sont entrés dans une phase d’hésitation, alors que les récoltes débutent précocement en France et sur l’ouest de l’Europe à la faveur d’un temps sec et de températures très élevées accélérant la maturation des grains. Dans ce contexte, la pression récolte habituelle vient s’opposer au manque de disponibilités liées au conflit sur le bassin mer Noire ».

 

« Sur la scène internationale, la Jordanie a acheté 60 000 tonnes de blé origines optionnelles, sur un appel d’offres qui portait initialement sur 120 000 tonnes. Les États-Unis ont vendu 148 000 tonnes de maïs au Mexique », précise le cabinet de conseil.

 

Toujours selon Agritel, « face aux fondamentaux tendus en termes de bilans vient s’inviter le risque d’une récession économique mondiale, incitant les opérateurs à la plus grande prudence, et à des prises de profit de la part des fonds notamment.

 

En Ukraine, les récoltes débutent dans le sud du pays, et les problèmes de stockage vont rapidement refaire surface. Cela deviendra critique au moment des récoltes de maïs si une solution rapide n’est pas trouvée pour mettre fin à ce conflit ».

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