Céréales Les prix du blé et du maïs chutent sur Euronext
Selon Agritel, « la semaine débute sous le signe des craintes économiques, avec une politique monétaire, tant en Europe qu’aux États-Unis, qui s’oriente clairement vers une hausse des taux afin de lutter contre l’inflation. Cela impacte non seulement les marchés boursiers, mais également l’ensemble des commodités sur craintes de récession économique. »
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Les marchés américains étaient clos hier, le jour étant férié outre-Atlantique. Vendredi 17 juin, ils avaient clôturé en baisse. « Le blé fut le grand perdant avec une chute de 44 cents. Maïs et soja avaient enregistré des pertes plus modestes, de l’ordre de 4 et 8 cents respectivement, commente Sitagri. Tous les contrats s’affichent ce matin en baisse. Le blé cède autour de 28 cents, le soja autour de 18 cents et le maïs autour de 14 cents. »
Lundi 20 juin sur Euronext, la tonne de blé clôturait à 388,25 euros (–3,25 euros par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de septembre et à 381,50 euros (–3,25 euros) sur l’échéance de décembre. La tonne de maïs, quant à elle, terminait à 338 euros (+0,50 euro) sur l’échéance d’août et à 334,75 euros (–2,25 euros) sur l’échéance de novembre.
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Ce mardi 21 juin, vers 11 h sur Euronext, la tonne de blé baissait de 3,50 euros à 384,75 euros sur l’échéance de septembre et de 3,50 euros à 378,00 euros sur celle de décembre. La tonne de maïs reculait de 7,50 euros à 330,50 euros sur l’échéance d’août et de 4,50 euros à 330,25 euros sur novembre.
Baisse drastique des exportations en Ukraine
En Ukraine, les exportations de céréales pendant la première moitié de juin ont baissé de 44 % par rapport à l’année dernière, indique Sitagri. « La situation en Ukraine ne semble pas devoir s’améliorer, et malgré les appels de l’ONU et de nombreux pays, rien ne semble faire infléchir la politique de Poutine », ajoute Agritel.
« La logistique reste au centre des préoccupations pour le secteur agricole en Ukraine, avec une capacité d’exportation maximale de 2 millions de tonnes par mois tous grains confondus, contre 6 à 7 millions de tonnes habituellement », poursuit Agritel.
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