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Céréales Les restrictions à l’exportation de blé en Inde poussent les prix à la hausse

La sécheresse qui sévit dans plusieurs pays du monde, mais aussi le conflit en mer Noire, affectent les prix des céréales à la hausse, blé en tête ce lundi 16 mai 2022.

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Sur Euronext, le vendredi 13 mai 2022, la tonne de blé a clôturé en hausse à 416,50 € (+2,75 € par rapport à la séance précédente) sur l’échéance de septembre et à 410,75 € (+3,25 €) sur l’échéance de décembre. La tonne de maïs a terminé à 360,25 € (–3,25 €) sur l’échéance de juin et à 363,25 € (+1,50€) sur l’échéance d’août.

 

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Ce lundi 16 mai 2022, peu avant 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’établissait à 436,00 € (+19,50 €) sur l’échéance de septembre et à 429,00 € (+18,25 €) sur l’échéance de décembre. La tonne de maïs s’échangeait à 371,75 € (+11,50 €) sur l’échéance de juin et à 374,25 (+11,00) sur celle d’août.

Révision des estimations de récolte pour 2022

« La situation se complique sur la scène internationale, avec la décision samedi de l’Inde de mettre en place des restrictions à l’exportation de blé. Après avoir exporté 10 millions de tonnes sur cette campagne, le pays va être contraint de stopper ses ventes sur la scène internationale, compte tenu de la situation climatique de fin de cycle.

 

En raison de températures records, les analystes d’Agritel révisent à la baisse leurs estimations de récolte pour 2022 sous les 100 millions de tonnes », informe le cabinet ce lundi 16 mai 2022 dans sa note matinale.

 

« Cela vient s’ajouter à la situation sur le bassin de la mer Noire à laquelle il faut ajouter la crainte d’une baisse de la production française en raison du déficit hydrique persistant malgré quelques orages actuellement », souligne Agritel.

 

À lire aussi : La sécheresse affecte les céréales d’hiver (11/05/2022)

Trois fois moins de capacités d’exportation de maïs en Ukraine

« Selon le ministre de l’Agriculture ukrainien, les capacités d’exportation de maïs du pays sont actuellement limitées à 1,5 million de tonnes. Elles étaient trois fois supérieures avant l’invasion russe », fait savoir Sitagri.

 

Agritel indique de plus qu’« Au Maroc, le ministre de l’Agriculture estime la récolte de blé tendre à seulement 1,76 million de tonnes, celle de blé dur à 0,75 million et celle d’orges à 0,69 million de tonnes. C’est l’une des récoltes les plus basses de son histoire, conséquence du déficit hydrique de ces derniers mois. »

 

« Par conséquent, le blé s’affiche en forte hausse (+60 cents) ce matin sur Globex (1). Le maïs progresse aussi mais avec des gains plus modestes », confirme Sitagri.

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