Céréales Le blé et le maïs à l’équilibre en début de séance sur Euronext

Lundi 5 septembre 2022, sur Euronext, la tonne de blé clôturait à 323,00 euros (–0,75 euros par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de septembre et à 321,750 euros (+1,75 euro) sur celle de décembre. La tonne de maïs, quant à elle, terminait à 316,25 euros (stable) sur l’échéance de novembre et à 316,00 euros (–0,50 euro) sur mars. Ce matin, le 6 septembre 2022, vers 11 h, la tonne de blé était stable à 323,00 euros sur l’échéance de septembre et perdait 25 centimes à 321,50 euros sur novembre. La tonne de maïs était elle aussi stable, à 316,25 euros, sur l’échéance de novembre.

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À noter : les marchés américains étaient clos hier en raison du Labor Day.

Maïs français

Selon FranceAgriMer, 45 % du maïs français était dans la catégorie bonne et très bonne en date du 29 août, soit 2 % de moins que la semaine précédente. Ce chiffre était de 91 % en 2021 à la même date.

« Le cours de l’échéance de novembre 2022 d’Euronext est resté stable la semaine passée, à environ 316 €/t. Les prix du maïs français devraient être mis sous pression dans les prochaines semaines. Il doit regagner de la compétitivité à l’exportation face aux autres origines et au blé et face aux céréales à paille en FAB », estime l’AGPM.

À l’international

« Les exportations origines mer Noire conditionnent l’évolution des prix dans un contexte toutefois inflationniste qui reste au centre des préoccupations, considère Agritel ce matin dans sa note quotidienne. D’un côté, les coûts de production augmentent, mais de l’autre l’impact du ralentissement économique mondial suscite des inquiétudes sur la dynamique de la demande. Sur la scène internationale, si les cours des céréales origines mer Noire cèdent du terrain, le repli de l’euro face au dollar vient donner un plus sur la compétitivité des origines européennes. »

« En Australie, les conditions climatiques demeurent favorables, amenant Abares (Australian Bureau of Agricultural and Resource Economics) à projeter une récolte de blé à 32,2 millions de tonnes, d’orges à 12,3 millions et de canola à 6,6 millions », ajoute le cabinet.