Céréales Le blé et le maïs continuent de reculer à l’ouverture sur Euronext
L’optimisme concernant la reprise des exportations des céréales ukrainiennes pousse les cours à la baisse.
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Alors que le port d’Odessa a réouvert lundi 1er août 2022 avec le départ d’un premier bateau de maïs pour le Liban, les cours se sont repliés sur Euronext. Ainsi à la clôture, la tonne de blé a clôturé à 336,,00 € (–7 € par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de septembre et à 325,50 € (–6,25 €) sur l’échéance de décembre.
La tonne de maïs clôturait, quant à elle, à 342 € (–10,25 €) sur l’échéance d’août et à 320,25 € (–8 €) sur l’échéance de novembre.
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Forte demande sur la période rapprochée
Ces premiers flux d’échanges après plus de 5 mois d’arrêt au départ de ce port sont très suivis. « Les importateurs seront toutefois attentifs au rythme des prochaines semaines et des prochains mois dans un contexte de forte demande sur la période rapprochée, souligne Agritel dans une note parue le 2 août. En Europe, l’activité à l’exportation est en effet très soutenue en ce début de campagne. »
Les céréales ont également clôturé en baisse à la Bourse de Chicago. La publication de l’USDA le 1er août a par ailleurs conforté l’avancée des moissons de blé d’hiver aux États-Unis où désormais 82 % des surfaces ont été récoltées. « L’état des cultures de blé de printemps s’est également amélioré. », note Agritel. Les fortes chaleurs attendues cette semaine font craindre des répercussions sur le maïs américain.
Mardi 2 août 2022, peu avant 11 h sur Euronext, la tonne de blé perdait 1 €, à 335 €, sur l’échéance de septembre et 2 €, à 323,50 €, sur l’échéance de décembre.
La tonne de maïs perdait, quant à elle, 1 €, à 319,25 €, sur l’échéance de novembre et 0,75 €, à 317,75 €, sur l’échéance de mars 2023.
Sécheresse et chaleur affectent les maïs
Les prix du maïs subissent des mouvements d’ajustements à l’approche de la clôture de l’échéance d’août 2022, en cette fin de semaine. Par ailleurs, les conditions sèches et chaudes en Europe sont à suivre. Du fait de la baisse de rendement attendue, Bruxelles table sur une production de 65,8 millions de tonnes pour la campagne de 2022-2023, contre 72,7 millions de tonnes l’an dernier.
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