Login

Chimie verte 9,8 M€ pour produire des dérivés d’isobutène à partir de paille

Le partenariat privé public entre l’Union européenne et le consortium des bio-industries va financer à hauteur de 9,8 millions d’euros (M€) un projet coordonné par Global Bioénergies avec cinq autres partenaires de transformation de paille de blé résiduelle en composés utilisables dans les lubrifiants, les solvants…

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Global Bioénergies, société développant un procédé de conversion de ressources renouvelables en hydrocarbures par fermentation, a annoncé le 9 mai 2017 la signature d’un accord de financement européen d’un montant global de 9,8 millions d’euros pour un projet « Optichem » associant les groupes Clariant, Ineos, IPSB, TechnipFMC et l’université autrichienne de Linz. Ce projet vise à articuler autour du procédé de Global Bioénergies sur l’isobutène, les technologies des chimistes Clariant et Inéos.

Dans les lubrifiants, les solvants…

« Il s’agit de convertir la paille de blé résiduelle, mal valorisée aujourd’hui, en isobutène renouvelable de seconde génération, lequel sera ensuite converti en oligomères utilisables dans les lubrifiants, les caoutchoucs, les solvants, les plastiques, ou encore les carburants », détaille Global Bioénergies, coordinateur du projet, qui bénéficiera de 4,4 M€ (sur les 9,8 alloués au total au programme) pour des opérations menées sur son site d’Evry (Essonne) et son pilote de Pomacle (Marne) ainsi que sur son démonstrateur industriel de Leuna (Allemagne).

 

Cette coopération de recherche et développement débute au 1er juin 2017 pour une durée de 48 mois.

 

Clariant, groupe allemand, apporte sa technologie de transformation de la paille en hydrolysats riches en glucose et en xylose (technologie Sunliquid). De son côté, la société belge Ineos est spécialisée dans la conversion de l’isobutène en oligomères. L’ingénierie préliminaire d’une future usine convertissant les hydrolysats en isobutène et l’intégration avec une usine convertissant la paille en hydrolysats sera assurée par les Français Technip et IPSB. L’université de Linz assurera l’évaluation de la durabilité et du respect de l’environnement.

[summary id = "10024"]

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement