Céréales Les prix du blé en légère hausse sur Euronext

Les cours du blé progressent dans « un contexte de demande de la part de la Chine, qui se concentre sur les qualités fourragères, privilégiant ainsi les origines françaises et australiennes. Néanmoins le marché observe de près la récolte de l’hémisphère Sud qui s’annonce abondante », ajoute Agritel dans sa note quotidienne.

Récoltes abondantes dans l’hémisphère Sud

En cette période plutôt calme en Europe, la récolte dans l’hémisphère Sud s’annonce abondante (blé argentin et australien, maïs brésilien et sud-africain). En Amérique du Sud notamment, « les superficies plantées en maïs en Argentine et au Brésil devraient atteindre des niveaux records selon les prévisions officielles, car les prix sont élevés sur le marché intérieur, tandis que les prévisions météorologiques globalement favorables renforcent les perspectives de production », selon un rapport de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation) du début de décembre.

Sur la scène internationale

« L’Algérie a mis à profit ce relatif calme pour lancer un nouvel appel d’offres, pour des chargements entre la mi-janvier et la fin de février », note le cabinet.

« Toujours en blé tendre, la Jordanie a lancé un appel d’offres pour l’achat de 120 000 tonnes, pour des chargements entre le 16 juin et le 15 août », selon Inter-Courtage.

Sur la scène internationale, depuis vendredi, le Japon a par ailleurs acheté plus de 260 000 tonnes de blé meunier d’origine américaine ou canadienne, tandis que la Corée du Sud aurait finalement acheté environ 60 000 tonnes de blé fourrager à l’Inde.

Bonne demande chinoise pour les orges fourragères françaises

« Les cours des orges fourragères évoluent peu, soutenus néanmoins par une bonne demande chinoise pour l’origine France, avec probablement des affaires traitées notamment sur la récolte de 2022 », prévoit Agritel.

Vers 17h00 sur Euronext, le prix du blé tendre prenait 1,25 €, à 284,75 € la tonne, sur l’échéance de mars et de 1,00 € sur celle de mai, à 281,75 € la tonne.

Le maïs perdait 3,25 €, à 243,75 € la tonne, sur l’échéance de janvier et 1,25 €, à 244,00 € la tonne, sur celle de mars.

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