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Céréales Le blé et le maïs en hausse sur Euronext

Les cours des produits agricoles ont repris le mors aux dents cette semaine, particulièrement le blé et le maïs, proches de leurs plus hauts niveaux historiques, alors que le conflit en Ukraine s’enlise.

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Mercredi 13 avril 2022 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 371,25 € (+0,75 € par rapport à la séance précédente) sur l’échéance de septembre et à 366 € (+0,75 €) sur l’échéance de décembre. De son côté, la tonne de maïs a terminé à 329,75 € (–5 €) sur l’échéance de juin et à 328 € (–4,25 €) sur l’échéance d’août.

 

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Ce jeudi 14 avril 2022 sur Euronext à l’ouverture, la tonne de blé progressait de 1 euro à 371 euros sur l’échéance de septembre et de 1,25 euro à 366,50 euros sur l’échéance de décembre.

La tonne de maïs gagnait, quant à elle, 0,25 euro à 330,25 euros sur l’échéance de juin et restait stable à 328 euros sur l’échéance d’août.

 

Les marchés demeurent extrêmement nerveux, avec un risque de voir le conflit entre l’Ukraine et la Russie s’éterniser. « On a des marchés qui sont revenus, tous produits, sur des niveaux proches des plus hauts connus. La situation en Ukraine ne s’améliore pas, et c’est d’autant plus important qu’on se rapproche de périodes cruciales pour les semis de printemps », alerte Gautier le Molgat, analyste d’Agritel.

 

Avant la guerre, l’Ukraine, jadis baptisée « le grenier à blé de l’Europe », exportait 12 % du blé, 15 % du maïs et 50 % de l’huile de tournesol au niveau mondial. « L’enlisement du conflit repousse désormais la capacité de l’Ukraine à revenir sur le marché, prorogeant le moment où les ports seront en capacité d’exporter », avertit Edward de Saint-Denis, courtier chez Plantureux et associés.

 

La capacité d’exportation ukrainienne stagne autour de 10 %, uniquement par voie routière et ferrée, alors que les ports voisins de la mer Noire (Bulgarie, Roumanie) sont engorgés.

« Il est clair qu’ils ont planté leur blé, mais vont-ils pouvoir le récolter et ensuite l’exporter, telle est la question » qui taraude les marchés et fait grimper les cours, affirme Jason Roose, du courtier américain US Commodities. Même les conditions de semis restent difficiles, selon Edward de Saint-Denis : « D’après ce que l’on constate avec nos clients là-bas, un gros problème vient du [manque de] fioul pour alimenter les machines et permettre les semis. »

 

En matière d’échanges sur la scène internationale, « bonne surprise avec l’appel d’offres de l’Égypte hier qui a vu l’origine France retenue pour quatre panamax, soit 240 000 tonnes. Elle a acheté également 50 000 tonnes de blé origine Bulgarie et 60 000 tonnes origine Russie, indique Agritel. L’Algérie, quant à elle, aurait acheté 120 000 tonnes de blé origines optionnelles, mais probablement roumaines ou bulgares », complète le cabinet.

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