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Céréales Les prix des céréales continuent d’afficher de la fermeté

Malgré la publication vendredi 8 avril d’un rapport de l’USDA jugé légèrement baissier, les cours des céréales maintiennent leur dynamique de hausse. Les incertitudes liées à la guerre en Ukraine pèsent sur l’offre.

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Le vendredi 8 avril 2022 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 350,75 € (+4,50 € par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de septembre et à 344,25 € (+4,50 €) sur l’échéance de décembre. De son côté, le maïs a terminé à 322,50 €/t (+5,25 €) sur l’échéance de juin et à 321,00 € (+3,50 €) sur l’échéance d’août.

 

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Ce lundi 11 avril 2022 sur Euronext, les cours du blé ouvraient à 352,75 €/t (+2,00 €) sur l’échéance de septembre et à 346,00 €/t sur l’échéance de décembre (+1,75 €). Les cours du maïs ouvraient, eux, à 319,50 €/t (–3,00 €) sur l’échéance de juin et à 318,75 €/t (–2,25 €) sur celle d’août.

Activité en mer Noire

« Les marchés continuent d’afficher leur fermeté, et ce malgré un rapport de l’USDA jugé comme légèrement baissier », relève Agritel dans sa note quotidienne. Cette orientation est selon le cabinet la « conséquence du conflit sur le bassin mer Noire, avec des craintes de voir le port d’Odessa être un prochain objectif de la part de la Russie ».

 

Au sujet du rapport de l’USDA, Sitagri souligne « des incertitudes concernant les surfaces aux États-Unis ainsi que les perspectives d’exportation en Ukraine [qui] continuent à soutenir les prix des céréales ».

Stabilisation aux alentours de 300 €/t ?

Laurent Berthelier, directeur du trading et de la trituration de Feed Alliance, est intervenu à la Journée des matières premières 2022 organisée par l’Aftaa. Selon lui, « d’ici à la prochaine récolte, le prix de la tonne de blé pourrait s’assagir et se stabiliser autour de 300 € la tonne », a relayé La Coopération Agricole métiers du grain, dans sa note hebdomadaire publiée le vendredi 8 avril 2022.

 

« L’évolution des cours mondiaux des céréales dépendra de la prochaine récolte de maïs au cours des douze prochains mois dans l’hémisphère Sud puis l’hémisphère Nord », peut-on également lire dans cette note. Aux États-Unis, les farmers « pourraient être tentés de cultiver jusqu’à 36 millions d’hectares de soja, moins gourmand en intrants que le maïs pour se développer. »

Pas de place pour un accident climatique

« Dans l’état actuel des choses, l’équilibre des marchés des céréales tient à un fil. Il n’existe aucune marge pour compenser le moindre accident climatique qui générerait une baisse significative de la production de céréales disponible à l’exportation », estime La Coopération Agricole métiers du grain.

 

En France, « FranceAgrimer affiche un crop-rating bon à excellent en blé à 92 %, inchangé par rapport à la semaine dernière, relève Agritel. Il est également inchangé en orges d’hiver à 88 %. Il est de 92 % en orges de printemps. Les semis de maïs sont estimés réalisés à hauteur de 4 % au 4 avril. »

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