Céréales Le blé continue d’augmenter à cause de la crise russo-ukrainienne
Les prix du blé grimpaient encore mercredi 23 février 2022 dans l’après-midi sur le marché européen, soutenus par l’aggravation de la crise entre la Russie et l’Ukraine, importants producteurs de matières premières agricoles.
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L’Ukraine a mobilisé mercredi ses réservistes et appelé ses ressortissants à quitter la Russie, le spectre d’une invasion russe se faisant toujours plus pressant. « Les craintes d’un conflit armé bloquant la logistique ukrainienne sont réelles. Si elles se concrétisent, le marché mondial se verrait coupé d’une source importante de matières premières agricoles », souligne le cabinet Agritel mercredi dans un communiqué.
« À cette heure, les flux se poursuivent malgré une prime de risque élevée qui se fait sentir sur les taux de fret sur la mer Noire qui ont bondi depuis le début de la crise », ajoute Agritel.
Son directeur Michel Portier relève que « l’Ukraine sort d’une campagne record en production de céréales comme de tournesol » et que « le pays se classe cette année comme le septième producteur de maïs et de blé et comme le premier producteur de tournesol » au monde. Toutefois, poursuit le cabinet spécialisé, « sa place à l’export est beaucoup plus importante » : « le pays est en quatrième position sur les exportations de blé et de maïs ».
La Russie est le premier exportateur mondial de blé.
Peu après 15 h 30 sur Euronext, la tonne de blé meunier progressait de 4,00 euros sur l’échéance de mars à 282,50 euros, de même que sur celle de mai à 288,50 euros.
La tonne de maïs, pour sa part, gagnait 3,25 euros sur l’échéance de mars à 265,00 euros, et 1,50 euro sur l’échéance de juin à 263,50 euros.
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