Céréales Le blé en hausse sur Euronext

La Russie a estimé possible ce lundi une solution diplomatique à la crise russo-occidentale autour de l’Ukraine, à l’heure où Américains et Européens craignent une invasion imminente de ce pays par Moscou.

Pression militaire

Les tensions sont à leur comble, avec plus de 100 000 militaires russes massés à proximité de la frontière orientale de l’Ukraine et d’autres engagés dans des manœuvres au Belarus, au nord, et en mer Noire, au sud.

Les États-Unis martèlent depuis des jours que la Russie pourrait envahir l’Ukraine « à tout moment » et nombre de capitales ont appelé leurs ressortissants à quitter au plus vite le pays.

« Une invasion russe de l’Ukraine aurait probablement des conséquences importantes sur les flux logistiques tendant un peu plus un marché qui fait face déjà depuis plusieurs mois à un déficit sur les flux maritimes », souligne le cabinet Agritel dans une note.

Il ajoute que « les fondamentaux propres aux équilibres de l’offre et de la demande sont pour le moment relayés au second plan », derrière la géopolitique. Il rappelle que la Russie est le premier exportateur mondial de blé. L’Ukraine est le quatrième exportateur mondial de blé et troisième exportateur mondial de maïs.

« En Égypte, où les réserves de blé atteignent 5,4 mois de consommation, les autorités s’inquiètent des tensions entre l’Ukraine et la Russie, qui apporte beaucoup d’incertitudes dans le marché », rapporte le cabinet Inter-Courtage.

Peu avant 17h15 sur Euronext, le prix du blé tendre progressait de 4,50 euros, à 273,25 euros la tonne, sur l’échéance de mars et de 5,50 euros sur celle de mai, à 274,50 euros la tonne.

À la même heure, le prix du maïs gagnait 1,25 euro sur les échéances de mars, à 256,25 euros, et 1,50 euro sur celle de juin, à 256,50 euros la tonne.

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