Céréales En blé la demande reste supérieure à l’offre

« Le marché est en déséquilibre cette année avec une demande supérieure à l’offre, ne laissant aucune place à un quelconque incident climatique pour l’an prochain », souligne Agritel dans une note.

Frôler les 300 € la tonne

Dans un communiqué, le cabinet spécialisé souligne par ailleurs que le blé a frôlé en cours de séance jeudi 4 novembre 2021 les 300 euros la tonne, s’approchant par là « d’un seuil symbolique, franchi en septembre 2007 ». « L’offre de blé en chute chez les grands exportateurs n’est pas suffisante pour répondre à la demande record des pays importateurs », résume Agritel.

« Contrairement à l’offre, la demande ne faiblit pas, elle se multiplie. […] Les mauvaises productions locales poussent les pays du Moyen-Orient tels que l’Iran et la Turquie à des achats massifs. Le Pakistan et la Chine continuent de leur côté des programmes d’achats massifs pour la reconstitution de stocks, tandis que le Bangladesh répond à la hausse effrénée de sa population », poursuit Agritel.

Conditions de cultures

Sur le front des conditions de cultures, la récolte française de maïs était achevée à 73 % au 1er novembre, contre 93 % l’an dernier, selon le rapport hebdomadaire de Céré’Obs. Les semis de blé tendre sont, quant à eux, réalisés à 80 %, contre 75 % il y a un an.

Aux États-Unis, sur le plan de la sécheresse, « les choses s’améliorent sur les plaines (du Nord et du Sud) et la Corn-belt, à l’exception du Wisconsin et du Texas », rapporte Inter-Courtage.

Un peu avant 16h30 sur Euronext, le prix du blé tendre diminuait de 50 centimes, à 289,50 € la tonne, sur l’échéance de décembre et de 75 centimes sur celle de mars, à 285 €.

Le maïs reculait de 3,25 €, à 238,25 € la tonne, sur l’échéance de janvier et 2,75 €, à 238,50 €, sur celle de mars.

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