Céréales Le blé sans direction, le marché partagé
Les prix du blé étaient sans direction claire, jeudi à la mi-journée, faute de nouvelles informations, et les marchés étaient partagés entre des aspects concrets de disponibilité des marchandises et des considérations plus techniques.
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« Les marchés continuent d’être hésitants, partagés entre des fondamentaux tendus et des niveaux de prix qui constituent des zones de résistance, tant d’un point de vue technique que du point de vue des acheteurs », a déclaré le cabinet Agritel dans une note publiée jeudi 4 mars 2021.
L’échéance de mars, dont la clôture approche, a « fait monter peut-être un peu trop » les prix, ce qui peut expliquer la baisse des cours, ces derniers jours, a estimé Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage.
Concernant la demande, « on est un peu à court de nouvelles, on attend des appels d’offres, mais il n’y a rien qui arrive, le calendrier se complique un peu parce qu’il y a le Ramadan dans à peu près un mois », a ajouté M. Vercambre. L’Algérie a ainsi lancé des appels d’offres pour le blé dur, pour le maïs, mais pas pour le blé tendre.
Concernant les prochaines récoltes, les inquiétudes liées au froid dans le bassin de production de la mer Noire semblent se dissiper, selon M. Vercambre.
Vers 18 h sur Euronext, la tonne de blé tendre perdait était stable l’échéance de mai à 229,75 euros, et reculait de 75 centimes o sur l’échéance de septembre à 236,50.
La tonne de maïs, elle, progressait de 20 centimes sur l’échéance de juin à 220,50 euros, et de 1,25 euro sur l’échéance d’août à 217,50 euros.
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