Céréales Le blé hésitant sur Euronext
Les prix du blé hésitaient entre hausse sur l’échéance rapprochée et baisse sur celle de mai ce jeudi 25 février 2021 en fin de journée. La veille à la Bourse de Chicago, ils ont terminé au plus haut avec des craintes liées au froid aux États-Unis et dans le bassin de production de la mer Noire.
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À la Bourse de Chicago, les prix du blé ont atteint un niveau qu’ils n’avaient plus atteint depuis six ans, notamment en raison des craintes liées aux conséquences sur les cultures de la vague de froid qui a touché récemment le centre des États-Unis. Des basses températures sont encore attendues dans les jours à venir dans le centre de la Russie, contrairement à ce qui peut être observé en Europe de l’Ouest, avec des températures supérieures aux standards de la saison.
« Les cours du blé progressent encore sur Euronext essentiellement sur l’échéance mars qui va bientôt clôturer et qui pourrait inciter certains acteurs à prendre livraison dans un contexte de raréfaction des disponibilités sur le marché physique », a souligné le cabinet Agritel dans une note diffusée ce jeudi.
À l’inverse, parmi les nouvelles de nature à peser sur les cours, le gouvernement indien a confirmé des « productions record estimées cette année en blé, à 109,24 millions de tonnes (+1,3 % par rapport à l’année dernière), et en riz, à 120,32 millions de tonnes (+1,2 %) », a rapporté le cabinet Inter-Courtage dans une note également publiée jeudi.
Vers 17 h 30 sur Euronext, la tonne de blé tendre reprenait 25 centimes sur l’échéance de mars à 245,50 euros, et reculait de 1,00 euro sur l’échéance de mai à 231,75 euros.
La tonne de maïs, elle, reculait de 1,75 euro sur le contrat de mars à 227,75 euros, et de 0,25 euro sur le contrat de juin à 221,00 euros.
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