Tendance Des chenilles partout

L’offre de tracteurs non conventionnels passe de plus en plus par la case « chenilles ». Si les engins à deux chenilles existent depuis longtemps, les hybrides ou ceux équipés de quatre chenilles sont plus récents. Pourtant, c’est l’anniversaire du Quadtrac de Case IH, premier tracteur articulé équipé de quatre chenilles. Il souffle cette année ses 25 bougies. Le tractoriste américain a d’ailleurs renouvelé ses conventionnels de grosse puissance Magnum AFS Connect, ainsi que leurs déclinaisons à chenilles Row Trac. Il en va de même pour New Holland avec son T8 Genesis qui conserve sa version SmartTrax.

L’année 2019 a également vu deux modèles supplémentaires arriver sur le marché de la chenille. Le premier est américain. Il s’agit du 8RX de John Deere, un hybride reprenant l’architecture des conventionnels 8R sur lesquels le constructeur a greffé quatre chenilles triangulaires à la place des pneumatiques.

Au tour des Européens

Nous étions habitués aux tracteurs à chenilles provenant de chez l’oncle Sam. Ils étaient d’ailleurs tous construits de l’autre côté de l’Atlantique, tout comme les modèles Fendt MT. Depuis Agritechnica 2019, le seul tracteur européen de très forte puissance à quatre roues égales cède également aux sirènes de la chenille. En effet, le Xerion de Claas se dote d’une nouvelle déclinaison avec le TS. Celui-ci est équipé de quatre chenilles triangulaires à la place de ses pneumatiques.

L’allemand en profite pour remettre sur le devant de la scène son Axion TerraTrac. C’est un Axion 900 qui, comme les Magnum ou les T8, se voit greffer une paire de chenilles à la place des roues arrière. Ce concept, déjà présenté lors d’Agritechnica 2017, est également européen puisqu’il sort des chaînes de l’usine du Mans. Il semblerait donc que les homologations aient eu définitivement raison des tracteurs articulés à roues, toujours fabriqués et commercialisés aux États-Unis.