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Sécheresse 42 départements reconnus sinistrés

Depuis le comité national de gestion des risques agricole (CNGRA) de décembre, 42 départements ont été reconnus sinistrés au titre de la sécheresse de 2018.

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Un nouveau comité de gestion des risques agricoles (CNGRA) a eu lieu ce mercredi 17 avril 2019. Le dernier de ceux annoncé par Didier Guillaume à titre exceptionnel, faisant suite à la sécheresse qui a touché la France et l’ouest de l’Europe, en 2018. Un dernier lot de dossiers a été examiné pour les départements qui n’avaient pas encore pu déposer leur demande auprès du Fonds national de gestion des risques agricoles (FNGRA).

Encore 4 ou 5 départements en balance

Au total, depuis le comité du 12 décembre 2018, 42 départements ont été reconnus sinistrés au titre de la sécheresse de 2018. « 4-5 départements sont encore en difficulté pour faire accepter leur demande de reconnaissance, révèle Joël Limouzin, vice-président de la FNSEA. J’ai en tête des départements comme l’Ardèche, la Haute-Loire ou la Lozère, qui vivent avec un déficit fourrager chronique depuis plusieurs années. La sécheresse y devient structurelle et il est par conséquent difficile de faire reconnaître le caractère exceptionnel des événements climatiques auprès du CNGRA. »

30 000 demandes déposées

À la mi-avril, 30 000 exploitations ont déposé une demande et 70 millions d’euros d’acompte (correspondant à 50 % de l’indemnité pour chaque dossier) ont été versés. « Le critère des 13 % pose beaucoup de problèmes », s’inquiète Joël Limouzin. Il faut pour chaque demande que l’exploitation justifie d’une perte de production globale, c’est-à-dire en tenant compte de tous les ateliers de production, d’au moins 13 % pour être indemnisé.

 

Dans les départements comme la Loire, la Meuse, la Meurthe-et-Moselle, dont les structures se sont orientées vers de la polyculture-élevage, beaucoup d’exploitations ne rempliront pas les critères d’accès. « Le ministère l’a intégré mais des dispositions devront être prises. Cela doit nous amener à obtenir des évolutions. Les paramètres tels qu’ils s’appliquent aujourd’hui sur une sécheresse normale sont à côté de la plaque, insiste Joël Limouzin. J’ai peur que les enveloppes que nous avons allouées à chaque département ne soient pas consommées. Nous ferons le point en juin. »

 

Lors du prochain CNGRA, le 19 juin, les professionnels ont demandé au ministère de faire un point de situation sur le nombre de dossiers individuels déposés pour chaque département et le nombre de dossiers éligibles.

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